Description

Château de Brancion

Château de Brancion est situé dans la région de Bourgogne-franche-comte. L'adresse exacte est Château de Brancion, Martailly-lès-Brancion, Saône-et-Loire, France.

La région Bourgogne-franche-comte de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.

Pratiquement tous les châteaux du Bourgogne-franche-comte (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.

Étant donné que les prix et les horaires peuvent changer sans nous laisser le temps de les mettre à jour, pour connaître les données exactes, vous pouvez :

Description (de l'entrée Wikipedia)

Le château de Brancion est un ancien château fort, du XIIe siècle, dont les vestiges se dressent sur la commune de Martailly-lès-Brancion dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Les restes du château de Brancion, y compris ceux de l'enceinte, et porte de ville attenante font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 9 juin 1977.

Des traces de forteresse gauloise se trouvent sur le site.

Localisation

Les vestiges du château de Brancion sont situés dans le département français de Saône-et-Loire sur la commune de Martailly-lès-Brancion, sur un éperon barré dominant un col emprunté par la route reliant Cluny à la Saône.

La forteresse offre du haut de son donjon une vue incomparable à ses pieds sur le petit village de Brancion et son église romane, puis sur une immense étendue de plaines et de collines.

Historique

Pendant trois cents ans, le château est la possession de la famille de ce nom. « Gros » est le surnom porté par ces seigneurs. Ils ont pour devise : « au plus fort de la mêlée » et pour armes : « d'azur à trois fasces ondées d'or ».

L’histoire de ces seigneurs est une longue suite de batailles et de pillages qui leur crée quelques difficultés avec l'abbaye de Cluny ; à plusieurs reprises, les moines et les bourgeois de Cluny se plaignent de ces exactions à l'évêque et au comte de Chalon et il en résulte une chevauchée de Louis VII et un arbitrage de Philippe Auguste ; l'un de ces seigneurs va à Rome solliciter son pardon, d'autres partent pour la Terre sainte.

Au XIIe siècle, les seigneuries de Brancion et d'Uxelles sont unies et composent un ensemble homogène que contrôlent les deux châteaux principaux que sont Brancion et Uxelles, complété par ceux de Boutavant et Nanton.

En 1259, pour éponger les dettes de son père, Henri III Gros de Brancion vend ses seigneuries d'Uxelles et de Brancion au duc Hugues IV de Bourgogne.

Pendant deux cent dix-huit ans, Brancion est chef-lieu d'une châtellenie ducale avec garnison permanente ; le château apparaît comme une des clez du paiz. Les ducs renforcent et augmentent le confort du château, en édifiant notamment le logis de « Beaujeu ». Jean de Charette, écuyer, en est à la fin du XIVe siècle (1390) le châtelain.

Domaine royal

En 1477, à la mort du duc Charles le Téméraire, la terre entre dans le domaine de la couronne de France ; après une courte période de confusion, un châtelain royal succède au châtelain ducal.

En 1548, Jean III de Lugny, seigneur engagiste, porte le titre de comte de Brancion. Françoise de Lugny, sa fille, épouse en 1558 de François Chabot, sera comtesse de Brancion.

En 1562, la forteresse sert de lieu de refuge aux religieux de Tournus, qui fuient devant les Huguenots. Vers 1580, Jean de Saulx-Tavannes, mari de Catherine Chabot (la fille de Françoise de Lugny et François Chabot) et successeur des précédents, seigneur de Lugny, fait du château l'un des plus forts points de résistance de la Ligue catholique. Début octobre 1594, trois mois après la prise du bourg (fin juin), la forteresse finit par être prise après avoir vaillamment résisté aux troupes du colonel Alphonse d'Ornano, lieutenant du roi Henri IV, qui la saccagent. Le déclin du château commence alors.

En mai 1701, à la mort de Claire-Françoise de Saulx, marquise et dame de Lugny, comtesse de Brancion et de Cruzille, petite-fille de Jean de Saulx et Catherine Chabot, épouse de Charles-François de La Baume de Montrevel, le château quitte les Saulx-Tavannes pour passer aux La Baume-Montrevel. À l'extinction de ces derniers, en 1759, la châtellenie est concédée à un avocat au Parlement de Dijon.

Brancion, démantelé, ruiné, est acheté en 1844 par M. de La Roque, qui le revend en 1860 à Victor de Murard de Saint-Romain.

En 1977, Marie Antoinette Morierre-Bernadotte (née de Murard de Saint-Romain), arrière-petite-fille de Victor de Murard et propriétaire du château, et son époux, Jean Morierre-Bernadotte, reçoivent la médaille d'argent de la Société d'encouragement au progrès pour dix-huit années passées à relever les ruines et à faire connaître le site (travaux ayant débuté dans les jardins en 1959, avant de se poursuivre : sauvetage des fortifications et du mur d'enceinte en 1960 ; mise en état de la salle de justice des ducs de Bourgogne en 1963 ; réfection des murs d'enceinte au nord, reprise de la fresque du donjon et réinscription du récit de la bataille de Mansourah sur la cheminée du donjon en 1964 ; réfection des toitures en 1965, etc.).

Depuis 2005, après une fermeture des lieux par la préfecture, l'association « La Mémoire Médiévale » assure la maîtrise d'ouvrage des travaux de restauration, l'ouverture du château à la visite et développe des animations culturelles sur le site de Brancion. Elle a en effet conclu un bail emphytéotique de 50 ans avec le propriétaire des lieux, François de Murard de Saint-Romain.

2005 : le nombre de visiteurs est de 10 643 (données : Comité régional du tourisme).

Des détenus en fin de peine du centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand participent à la restauration du château.

Fouilles archéologiques

En 2005, plusieurs fouilles ont été effectuées, permettant de détecter un secteur d’habitat du haut Moyen Âge daté du VIIIe siècle et une portion de l’enceinte de l’an mil. Le tracé du fossé d’enceinte du château et l’extension du cimetière adjacent à l’église ont été également repérés.

Description

Le château était défendu par trois enceintes fortifiées, la porte d'entrée de la ville perçant la troisième d'entre elles qui défendait le bourg. Plusieurs tours flanquaient l'ensemble : la « tour de Beaufort », la « tour de la Chaul », la « tour de Longchamp », etc. La porterie à deux tours, bien qu'encore primitive, est l'une des premières du genre.

Au centre de ce dispositif, au point culminant du rocher, défendu au nord et à l'ouest par la troisième muraille, se dresse le donjon, haute tour carrée en moyen appareil comportant un rez-de-chaussée aveugle et trois étages. Il reste impressionnant avec son « retrait », la chambre du seigneur.

Jusqu'au XVIe siècle, il était couronné de créneaux et coiffé d'un toit pointu auxquels on a substitué une terrasse. Contre le donjon, s'appuie à l'est un logis seigneurial (une grande salle) ruiné, percé de baies tréflées, qui semble avoir été rebâti soit à la fin du XIVe ou au XVe siècle sur des assises du XIIe siècle. Il est flanqué à l'est de deux tours carrées solidaires de la seconde enceinte, la « tour du Préau » et la « tour de la Gaîte », des XIIe et XIIIe siècles.

Au sud de cet ensemble, subsistent des murailles avec maçonnerie en arête de poisson qui appartiennent à une construction antérieure au XIe siècle.

La chapelle du château était placée sous le patronage de sainte Catherine.

Le château, propriété privée, est ouvert au public.

Les seigneurs d'Uxelles et de Brancion

Seigneurs d'Uxelles

Armes : d'azur à trois fasces ondées d'or.

Warulfe Ier d'Uxelles, seigneur d'Uxelles de 8?? à 927/28.Liébaud Ier d'Uxelles, seigneur d'Uxelles de 927/28 à 935.

Seigneurs de Brancion

Le lien avec Liébaud Ier d'Uxelles n'est pas encore établi.

Josserand Ier de Brancion, seigneur de Brancion au XIeBernard Ier Gros de Brancion, seigneur d'Uxelles au XIeLandry Ier Gros de Brancion, seigneur d'Uxelles au XIIeBernard III Gros de Brancion, seigneur de Brancion au XIIeJosserand II Gros de Brancion, seigneur de Brancion au XIIeJosserand III Gros de Brancion, seigneur de Brancion au XIIeHenri II Gros de Brancion, seigneur de Brancion au XIIeJocerand IV Gros de Brancion, seigneur de Brancion au XIIIeHenri III Gros de Brancion, seigneur de Brancion au XIIIe

Autres armoiries

Murard de Saint-Romain : d'or à la fasce crénelée de sable ardente de gueules surmontée de trois têtes d'aigle de sable rangées en chef et d'un flamme de gueules en pointe.

Notes et références

Notes

Références

Voir aussi

Bibliographie

Jean-Louis Bazin, G. Lequin et G. Virey, Brancion, les seigneurs, la paroisse, la ville, Librairie Alphonse Picard et fils, Paris, 1908 (ouvrage imprimé chez Protat à Mâcon).Marguerite Rebouillat, Brancion, 1975.Jean-Baptiste Guillaume, Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, édition Jean-Antoine Vieille, 1757, p.  254 à 256 books.google.frAnnales de l'Académie de Mâcon, troisième série, tome XII, Protat Frères, 1907 (lire en ligne).Fernand Nicolas, Brancion, haut-lieu d'entre Saône et Loire, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 124 (décembre 2000), pp. 11-17.Fernand Nicolas, Brancion, au cœur d'un pays âpre et charmeur, Mâcon, éditions du Groupe 71, 2001 (96 p.).« Le patrimoine architectural et bâti de Martailly-lès-Brancion », article paru dans la revue Images de Saône-et-Loire n° 190 (juin 2017), pp. 2-3.« Le château de Brancion, ruine bien vivante », article paru dans la revue Images de Saône-et-Loire n° 39 (automne 1978), pp. 17-19.

Articles connexes

Tourisme en Saône-et-LoireListe des châteaux de Saône-et-LoireUne partie de l'action du roman Les Six Compagnons et le Carré magique (1984) d'Olivier Séchan se déroule dans le Château de Brancion.

Liens externes

Ressource relative à l'architecture : Mérimée Site officiel du Château de BrancionVillage de BrancionMédiéval Généalogie [1]Roglo, seigneur de Brancion [2] Portail des châteaux de France Portail de Saône-et-Loire Portail de la Bourgogne Portail des monuments historiques français

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