Description
Château de Cerisy
Château de Cerisy est situé dans la région de Normandie. L'adresse exacte est Château de Cerisy, Cerisy-la-Salle, Manche, France.La région Normandie de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.
Pratiquement tous les châteaux du Normandie (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.
Étant donné que les prix et les horaires peuvent changer sans nous laisser le temps de les mettre à jour, pour connaître les données exactes, vous pouvez :
Description (de l'entrée Wikipedia)
Le château de Cerisy-la-Salle est une demeure, du début du XVIIe siècle, qui se dresse sur le territoire de la commune française de Cerisy-la-Salle dans le département de la Manche, en région Normandie.
Le château est protégé en totalité aux monuments historiques.
Localisation
Le château est situé, au cœur d'une campagne vallonnée et verdoyante, sur une éminence dominant la vallée de la Soulles, à 500 mètres au sud-ouest de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, sur la commune de Cerisy-la-Salle, dans le département français de la Manche.
Historique
À l'origine la seigneurie de Cerisy, qui s'étendait sur les paroisses de Montpinchon et de Cerisy, est la possession des Pirou. À leur extinction, le fief passe à la famille de Grimouville, puis aux Richier, qui le conserveront jusqu'à la Révolution.
Le château actuel est construit, sous Louis XIII, entre 1613 et 1625, après l’édit de Nantes et les guerres de religion, par Jean Richier, fervent huguenot qui craignait les persécutions religieuses. C'est à lui que l'on doit la création du marché hebdomadaire, le samedi, et l'établissement de deux foires annuelles, à la Saint-Martin. Les Richier était une famille de la noblesse protestante. Un Jacques Richier, pasteur protestant, sieur de la Hutière (Cerisy-la-Salle), sera expulsé de France pour ses convictions. Un autre de cette famille dut abjurer le protestantisme afin de pouvoir hériter des biens de la seigneurie de Cerisy. Cependant, un Jacques Richier (1708-1771) sera évêque catholique de Lombez.
Élisabeth Le Loup de Hiesville, veuve de Jean Richier, le bâtisseur du château, eu à héberger 80 dragons, qui se livrèrent à de nombreuses dragonnades. Le château était le siège de l'une des 20 paroisses protestantes du département. Le château est agrandi en 1756.
Gédéon Richier (1752-1807), alors seigneur du lieu au moment de la Révolution et qui en était entré en possession en 1781, verra la confiscation et la vente de tous ses meubles à la suite de son émigration. Officier et chef d'escadron de cavalerie aux chasseurs du Hainaut, il avait rejoint l'armée des princes. Le 18 germinal an II (7 avril 1794), le district de Coutances vend le château comme bien national qui finit par échouer, en 1819, pour la somme de 40 000 francs entre les mains de Joseph Savary (1774-1854), né à Notre-Dame-de-Cenilly ancêtre des propriétaires actuels,.
Le château est occupé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale et en font leur Kommandantur et un hôpital après le Débarquement. Le 25 juillet 1944, Cerisy est détruit mais le château épargné. Après-guerre, seules 8 pièces sont habitables, le château ayant beaucoup souffert. La bibliothèque héberge l'école municipale. Anne Heurgon-Desjardins (1899-1977), le restaure pendant 25 ans, et en 1970, une soixantaine de chambres sont déjà habitables.
Le château accueille depuis 1952 le Centre culturel international, fondée par une descendante de Joseph Savary, Anne Heurgon-Desjardins (1899-1977), dans le prolongement des « Décades de Pontigny » (1910-1939) créée par son père Paul Desjardins. Ainsi le château a accueilli des « rencontres » sur Barbey d'Aurevilly, l'Humour Normand, la Contre-Réforme, les Normands en Sicile, l'Architecture Normande médiévale, les manuscrits et enluminures, etc. Ont notamment participé à ses rencontres : Raymond Aron, Jean-Marie Domenach, Jean Follain, Alain Robbe-Grillet, Clara Malraux, Eugène Ionesco, Roland Barthes, Jacques Derrida, Elie Wiesel, Michel Tournier, Umberto Eco, , etc. Le château était en 2018 la possession d'Édith Heurgon, la petite-fille de Paul Desjardins.
Description
Le château, entre place forte et demeure de plaisance, adopte le plan bastionné des manoirs de la fin du XVIe siècle. L'imposant corps de logis, haut d'un étage sur rez-de-chaussée, édifié en schiste et granit, flanqué de quatre pavillons d’angle à plan légèrement losangé, est protégé sur trois côtés par des douves sèches. Un cinquième pavillon, contenant l'escalier, placé au centre du logis, est coiffé d'un clocheton. L'étage est surmonté par les combles avec un toit en forte pente et éclairés par une unique lucarne centrale. L’alignement de la façade nord et les ponts datent de 1756. D’un style grave et noble, les éléments décoratifs se limitent aux lucarnes des pavillons, aux bandeaux horizontaux et à la polychromie des matériaux (grès rouge et granit). Les nombreuses fenêtres par lesquelles le château s'éclaire ont été ajoutées à partir du XIXe siècle.
À l’intérieur, on note l’escalier monumental, les cheminées en granit, l’ancienne salle basse avec son plafond peint style Louis XIII, ainsi que le salon de boiserie, le grand salon, l’ancienne cuisine, les combles.
La ferme, contemporaine du château, avec quelques éléments antérieurs, adopte un plan en « L », tandis que d’autres bâtiments (les écuries, l’orangerie, les serres) sont postérieurs.
À l’ouest et au nord, les ruines du manoir précédent, avec une échauguette, ainsi que le platane bicentenaire dominent un étang remplaçant d’anciens viviers et ayant servi de déversoir au moulin.
Protection aux monuments historiques
Au titre des monuments historiques :
les dépendances, sauf celles classées, sont inscrites par arrêté du 31 mai 1946 ;le château avec ses décors peints ; les terrasses, fossés et leurs ponts vestiges de l'ancien château et notamment la barbacane et la ferme, à l'exclusion des écuries situées au nord-est du château sont classés par arrêté du 4 juillet 1995.Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Michel Hébert et André Gervaise, Châteaux et manoirs de la Manche, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 2003, 176 p. (ISBN 978-2-84706-143-7), p. 150-152.Articles connexes
Liste de châteaux et manoirs de la MancheListe des monuments historiques de l'arrondissement de CoutancesCerisy-la-SalleLiens externes
Ressource relative à l'architecture : Mérimée Château de Cerisy-la-Salle, sur Wikimanche Portail des châteaux de France Portail de la Manche Portail des monuments historiques françaisArticle extrait de l'onglet Wikipédia Château de Cerisy. Tous les droits sur cet écrit appartiennent à ses auteurs sous la licence Creative Commons