Description

Château de Cordès

Château de Cordès est situé dans la région de Auvergne-rhone-alpes. L'adresse exacte est Château de Cordès, Orcival, Puy-de-Dôme, France.

La région Auvergne-rhone-alpes de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.

Pratiquement tous les châteaux du Auvergne-rhone-alpes (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.

Étant donné que les prix et les horaires peuvent changer sans nous laisser le temps de les mettre à jour, pour connaître les données exactes, vous pouvez :

Description (de l'entrée Wikipedia)

Le château de Cordès est situé sur la commune d'Orcival, à 900 m d'altitude, dans le département du Puy-de-Dôme en Auvergne-Rhône-Alpes (France).

Histoire

Le site du château appartient au Moyen Âge à la famille de Chalus, mentionnée dans les sources à partir de 1268 et qui cède le lieu à la famille d'Alègre en 1659. La fortification date du XVe siècle mais a été remaniée au XVIIe siècle. Yves d'Alègre, maréchal de France en 1724, est à l'origine des travaux d'embellissement de ce château féodal ; ses jardins ont été dessinés par André Le Nôtre en 1695. Le château fut vendu en 1755 à Pierre Grangier de Védières.

En 1873, ses descendants vendirent la propriété à Félix-Victor Martha-Becker, comte de Mons. Paul Bourget y situe l'action de son roman Le Démon de midi paru en 1914. En 1928, les propriétaires s'en séparent au profit de Carl-Henri Sisck, citoyen américain né à Boston.

Le 17 juin 1938, le conseil général du Puy-de-Dôme s'est rendu acquéreur du château auprès de son propriétaire américain. Le domaine a alors une superficie de 21 ha 51 a et comprend un château du XVe siècle, classé monument historique par arrêté du 20 novembre 1933, un parc à la française dessiné par Le Nôtre, également classé, ainsi que des bois de haute futaie, des prés et pâtures, un jardin et des bâtiments d'exploitation. Le docteur Eugène Roy, conseiller général et sénateur défend le grand intérêt qu'aurait le département à ne pas laisser lui échapper cette richesse artistique de l'Auvergne. Il conseille de l'acheter et d'y aménager une auberge de jeunesse.

En 1939, le château accueille une partie des collections de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg mises à l'abri dans le Puy-de-Dôme au début de la Seconde Guerre mondiale,. En 1942, le conseil départemental revend le château.

Architecture

La façade extérieure du côté du Sioulet est ornée de mâchicoulis.

À l'intérieur, on peut admirer un retable en marbre de Carrare datant du XVIe siècle et un gisant d'Yves II d'Allègre (compagnon de Bayard).

Les décors intérieurs se composent de stucs, de bois peint, de cheminées en pierre et de pavements en carreaux de terre cuite.

Le salon est décoré de gypseries datant du XVIIIe siècle.

Le château, à l'intérieur au rez-de-chaussée la chapelle et le salon Louis XV, à l'extérieur la cour d'honneur et le parc à la française avec toutes ses charmilles ont été classés monument historique le 20 novembre 1933, après une inscription le 13 juillet 1926 concernant le reste du château.

Parc et jardins

Un parc précède le château. Le parc et les jardins constitués de roseraies et de charmilles ont été dessinés par André Le Nôtre en 1695.

Il est décrit par des naturalistes de l’Académie des sciences de Clermont-Ferrand, lors d’une excursion géologique à Rochefort-Montagne en 1837, par l'abbé Guélon en 1891.

L'ensemble qui comporte aussi le mur de clôture et la clôture du jardin, la terrasse en terre-plein, l'escalier indépendant, l'allée centrale bordée de charmilles, le bassin et le jardin potager a été inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables.

En 1925, Henri Pinguenet a représenté les jardins de Cordès sur une tapisserie de laine et en soie (atelier Coupé à Bourganeuf) qui est passée en vente publique à Vannes le 10 décembre 2016.

Le château de Cordès et les arts

Le château est évoqué par la Comtesse Dash dans ses Mémoires des autres (1896-1898), où elle déclare l'avoir décrit ailleurs sous le nom de Mareuil.Le château est le Soléac du Démon de midi de Paul Bourget.En 1984 le château est utilisé comme décor (château de Frankenstein) lors du tournage du film La Promise (avec Sting dans le rôle du Baron Charles Frankenstein).

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Henri Pourrat, « Le château du Démon de midi », Comœdia,‎ 9 septembre 1935E. de Ganay, Beaux jardins de France, Paris, Plon, 1950E. de Ganay, « Les jardins de Cordès », La Revue horticole,‎ décembre 1951« Le château de Cordès à Orcival (Puy-de-Dôme) », Vieilles Maisons Françaises, no 42,‎ octobre 1969, p. 9-14Dominique Pinon, Le plan de gestion des jardins de Cordès, Orcival, Puy-de-Dôme, 2013, 48 p.Catherine Didon, Puy-de-Dôme : manoirs et châteaux, Prahecq, Patrimoines et médias, 2005 (ISBN 2-910137-84-8)

Articles connexes

OrcivalFrançois Grangier de Lamothe

Liens externes

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