Description
Château de Couvicourt
Château de Couvicourt est situé dans la région de Normandie. L'adresse exacte est Château de Couvicourt, Saint-Aubin-sur-Gaillon, Eure, France.La région Normandie de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.
Pratiquement tous les châteaux du Normandie (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.
Étant donné que les prix et les horaires peuvent changer sans nous laisser le temps de les mettre à jour, pour connaître les données exactes, vous pouvez :
Description (de l'entrée Wikipedia)
Saint-Aubin-sur-Gaillon est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie
Localisation
Saint-Aubin-sur-Gaillon est située sur le plateau de Madrie, au sud de Gaillon, sur la route d'Évreux aux Andelys.
Voies de communication et transports
Voies routièresSaint-Aubin-sur-Gaillon est traversée par la D316 de l'axe Évreux - Les Andelys. La D65 de l'axe Herqueville - Croisy-sur-Eure emprunte la rue de Pacy. Au sud, c'est la D75 de l'axe Ailly - Douains et au-delà, jusqu'à la N13, qui matérialise la limite avec Champenard.
L'accès routier à la commune par la D6015 est praticable en empruntant les routes communales 128 et 16 en direction respective des hameaux de Couvicourt et Habloville.
Enfin, le territoire est traversé par l'A13. Le double échangeur 17 se situe au point kilométrique 84.En outre, l'aire de repos de Beauchêne doit son nom à la propriété citée infra.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louviers », sur la commune de Louviers, mise en service en 1960 et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau,, où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 723,8 mm pour la période 1981-2010.Sur la station météorologique historique la plus proche, « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 15 km, la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000 à 10,8 °C pour 1981-2010, puis à 11,2 °C pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Saint-Aubin-sur-Gaillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Gaillon, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes et 17 362 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,. La commune est en outre hors attraction des villes,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,7 %), forêts (23,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), zones urbanisées (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,6 %), prairies (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Économie
Secteurs d'activités
La zone d'activités des Champs Chouette est implantée sur la commune.
Le site internet de la CCEMS comporte l'ensemble des activités hébergées sur cette zone de 23 hectares située à proximité du double échangeur 17 de l’autoroute A13. Créée en 2004, elle accueille une vingtaine d’entreprises.
Toponymie
Le nom du village est attesté, anciennement sous les formes latinisées Sanctus Albinus de Rothoriis en 1179 (charte de Rotrou, archevêque de Rouen), Sanctus Albinus de Gaillon dès 1207 (archives de l’Eure), ensuite Sanctus Albinus de Gallon en 1264 (cartulaire de Philippe d’Alençon) et Sanctus Albinus de Gallone en 1267 (grand cartulaire de Saint-Taurin), Sanctus Albinus juxta Gaillon en 1280, puis Saint Aubin jouste Gaillon et Saint Aubin de lez Gaillon en 1294 (cartulaire de Saint-Wandrille). À la Révolution, il prend le nom de La-Montagne.Il n'est pas sûr que la première forme se rapporte à ce lieu.
Saint-Aubin est un hagiotoponyme, la paroisse et l'église sont dédiées à saint Aubin d'Angers. Il s'agit d'un des nombreux lieux du département de l'Eure composés avec le nom de cet évêque.
Gaillon est une des communes limitrophes.
Histoire
Le sol de Saint-Aubin-sur-Gaillon recèle des vestiges gallo-romains, thermes et petits temples situés aux Motelles, à l'ouest de l'église Saint-Aubin.
En 1205, Barthélemy Cadoc, neveu de Lambert Cadoc, seigneur de Gaillon, est curé à Saint-Aubin-sur-Gaillon.
Charpillon fait mention de Guillaume des Rothoirs à la fin du XIIIe siècle. De même qu'un fief Cadot tenu par les héritiers de Jehan-le-Velu en 1562.
Les registres paroissiaux témoignent d'une grande densité nobiliaire au XVIIe siècle, sans doute du fait de la grande proximité avec Gaillon. Demeurent alors à Saint-Aubin-sur-Gaillon les Chevestre ou Sevestre, seigneurs de Beauchesne ; les Coëtlogon, sieur de Carville, Jeufosse, Le Manoir, Les Rotoirs, Les Bucquets et Les Boullais ; les Gueré, seigneurs de Courcelles-sur-Seine et de Launay ; les Le Prévost, seigneurs de Boislaunay ; les Manneville, seigneurs de Montmérel ; les Trevet, seigneurs de Couvicourt ; et s'y trouvent plus épisodiquement les Hallé, seigneurs de Clerbourg ; les Le Coq, sieurs et barons de La Plesse ; et enfin les Saint-Paul, seigneurs de Fourneaux et de Jeufosse.
1829 : plan parcellaire terminé (pas de date précise), en quinze planches.
1857 : procès tenu au tribunal criminel d'Évreux, retentissant en France entière - il s'agit de l’affaire de Jeufosse, un homicide commis dans le jardin du château de Jeufosse.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.
En 2019, la commune comptait 2 093 habitants, en augmentation de 14,94 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune de Saint-Aubin-sur-Gaillon possède de nombreux édifices de valeur historique.
Thermes et petits temples gallo-romains exhumés au début du XXe siècle par A.-G. Poulain,,. Le site archéologique figure sur la carte IGN, à l'ouest de l'église Saint-Aubin, aux Motelles.Château de Couvicourt, construit par l'architecte Joseph-Abel Couture, Inscrit MH (2015),. Le philosophe et archéologue Félix Ravaisson (1813-1900) en a été propriétaire, tandis que Gilbert Cesbron, y ayant passé son enfance, en a fait le cadre de son roman La Tradition Fontquernie (1947).Église Saint-Aubin : elle possède un clocher tors, recouvert d'ardoise, à base carrée, qui devient octogonal et tourne de gauche à droite d'1/8e de tour. Son unique cloche (1833) se prénomme « Charlotte ». À l'intérieur, classés au titre d'objets monuments historiques, on distingue une vierge à l'Enfant du XVIIe siècle, deux statues des saints Côme et Damien (provenance Beauchêne), un tableau du martyre de saint Blaise, huit lambris de revêtement et une paire de tableaux figurant l'Adoration des Mages et la Conversion de saint Paul. Les boiseries proviennent de la chartreuse d'Aubevoye.Château de Jeufosse. Chapelle dédiée à saint André où a été baptisé l'honorable comte Amédée Joseph Alexandre de Laniepce de Jeufosse (11 janvier 1785-1846), promu officier de la Légion d'honneur en 1829 .Château des Rotoirs, fin XVIIe siècle - début XIXe siècle - raison sociale Château de Saint-Aubin.Château de Beauchêne, XVIIe siècle, rénové.Lavoir.Patrimoine naturel
Bois communal de Brillehaut, depuis juin 2005, s’étendant sur une superficie d'environ 190 hectares.Personnalités liées à la commune
. Théodore de Homberg, (1802-1885),avocat, président du tribunal civil de Bernay, conseiller à la cour d'appel de Rouen, auteur de plusieurs ouvrages de droit, président de l'académie des sciences, belles lettres et arts de Rouen. Propriétaire au Montmérel. Travaux de recherche archéologique au Montmérel
. Blanche, Marie Élisabeth de la Niepce de Jeufosse (1839-1918), principale héroïne de l'affaire de Jeufosse. Petite pierre tombale à l'ombre du grand if du cimetière de Saint-Aubin. (voir Michel de Decker " La bête noire du château de Jeufosse" -1991- Presses de la cité et Jean Mineray "Gaillon , un château, des villages , des histoires..." -1984- Editiond Bertout).
. Nicolas, François Huet, président du tribunal civil d’Évreux, Conseiller général, Maire d’Évreux. Propriétaire du Domaine des Rotoirs.
. Gabriel Jules Janin, gendre du précédent, écrivain, critique, académicien. Surnommé le prince des critiques. (1804-1874). Son épouse, Adélaïde Janin-Huet lègue à la ville d’Évreux de quoi ériger une fontaine monumentale. Jules Janin aurait écrit "L'âne mort" à Saint-Aubin où il passait tous les automnes. Propriétaire du domaine des Rotoirs.
. Comte Alexandre de Marenches (1921-1995) propriétaire du domaine des Rotoirs. Directeur général du service de documentation extérieure et du contre-espionnage(Sdece) de la France de 1970 à 1981. Vend le domaine des Rotoirs et les terres (262 ha) en 1970 à la caisse de prévoyance des œuvres des travaux publics.
. Jean Mineray, né en 1927, auteur d'ouvrages d'histoire régionale et en particulier de "Évreux, histoire de la ville à travers les âges", éd. Bertout,((1988).
. Jean-François Marmontel, écrivain du siècle des Lumières y meurt en 1799 au hameau d'Habloville où il vivait depuis 1792 fuyant la Révolution à laquelle il était hostile. En 1797, comme il fréquentait madame Bayon, épouse de Victor Louis, il commet une pièce de vers lors d'une fête donnée (probablement) dans les salons de la chartreuse d'Aubevoye. Ses cendres sont translatées dans le cimetière de l'église Saint-Aubin en 1866.
Pierre-François Bisson des Rotoirs (19 février 1783 - 2 mai 1849), y est né. Chevalier de la Légion d'honneur du 28 juin 1813, engagé volontaire le 1er germinal an XII (22 mars 1804), officier affecté au 19e régiment de dragons. Il est le fils du maire de Gaillon, Pierre Bisson de la Roque.Auguste Humbert Louis de La Tour du Pin Chambly de la Charce (1835-), né au château des Rotoirs, officier de marine, commandeur de la Légion d'honneur (ses père et mère - née Cécile du Bosc - et témoins étant au château de Radepont).Pierre, André Colin (18 avril 1896), y est né, fils du docteur Henri Colin, médecin de la maison centrale de Gaillon, résidant au château de Jeufosse, et de Marie Idoux. On retient des archives que ce jeune citoyen a combattu pendant la guerre de 1914-1918. Médaillé militaire du 16 juin 1920, il a été réformé par suite de blessures de guerre et intoxication par les gaz, faits qui lui valent d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur le 14 juin 1924 , alors qu'il est invalide à 100 % et en sanatorium en Suisse (commune de Leysin). Étudiant en médecine à Paris alors qu'il a 20 ans en 1916, il est appelé sous les drapeaux, incorporé le 11 août. Le 17 août 1917, il subit un bombardement de gaz suffocants. Plus tard, il est blessé et évacué le 12 juin 1918. Il décède le 15 octobre 1928.Julien Courbet, journaliste, animateur-producteur de télévision et de radio français, y possède une résidence.Voir aussi
Liste des communes de l'EurePierre-Antoine Berryer, avocat, défenseur de madame Élisabeth Augustine de Beauvais (1808-1888), veuve du comte Amédée Joseph Alexandre de Laniepce de Jeufosse (1785 à Saint-Aubin-sur-Gaillon - 1846), et ses deux fils Ernest et Albert, lors de l'affaire de Jeufosse en 1857.Ernest Cresson, avocat de la partie civile, défenseur de la veuve d'Émile Guillot et de son frère Paul [3].Ernest Fornairon, auteur de Les Vierges folles de Jeufosse, 1952 [4], série Les grands récits criminelsEugène Jolibois, premier avocat à la cour d'appel impériale de Rouen, est intervenu dans la procédure de l'affaire de Jeufosse.Gustave Louis Chaix d'Est-Ange, juriste, rédacteur du Moniteur, chroniqueur de l'affaire de JeufosseNotes et références
Notes
Références
Liens externes
Portail des communes de France Portail de l’EureArticle extrait de l'onglet Wikipédia Château de Couvicourt. Tous les droits sur cet écrit appartiennent à ses auteurs sous la licence Creative Commons