Description
Château de Fondelin
Château de Fondelin est situé dans la région de Occitanie. L'adresse exacte est Château de Fondelin, Condom, Gers, France.La région Occitanie de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.
Pratiquement tous les châteaux du Occitanie (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.
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Description (de l'entrée Wikipedia)
Emmanuel-Louis de Cugnac, né en 1729 au château de Sermet près de Cahors (actuel département du Lot), mort le 8 décembre 1800 au château de Fondelin près de Valence-sur-Baïse (Gers), est le dernier évêque du diocèse de Lectoure.
Biographie
Il est le fils de Jean-Louis de Cugnac et de Marie de Fore de Rouffilhac. Il a deux frères aînés et quatre sœurs. Il choisit l'état ecclésiastique. chanoine de Notre-Dame de Paris, vicaire général du diocèse de Bayeux il est pourvu en commende en 1759 de l'abbaye de Longues dans ce diocèse. Il est désigné évêque de Lectoure le 7 septembre 1772 et consacré par Christophe de Beaumont du Repaire l'archevêque de Paris. Mondain, amateur d'art, il ne se signale pas par un engagement sacerdotal très marqué.
Il offre à l'église de la Daurade de Toulouse une chapelle d'ordination, chef-d'œuvre de l'orfèvre parisien Jean-Charles Roquillet-Desnoyers. Le trésor de la Daurade conserve, dans son coffret d'origine, le calice et la patène, le bassin, les deux burettes, le chrémeau et le bougeoir décorés d'épis, de feuilles d'eau, de godrons et de canaux. Chaque pièce porte le blason aux armes de Louis-Emmanuel de Cugnac : gironné d'argent et de gueules, ainsi que le poinçon du maître orfèvre (M.O) : J.C.R.D.
Son action dans son diocèse de Lectoure n'est pas marquée par des faits saillants, si ce n'est la décision de faire abattre la haute flèche du clocher de la cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais, trop souvent frappée par la foudre, ainsi que l'étage octogonal qui la supportait.
C'est à la Révolution qu'il révèle une personnalité bien marquée, en refusant de prêter le serment à la constitution civile du clergé. Il cohabite un temps, dans son évêché, avec le Conseil de District, et il ne quitte les lieux qu’après avoir fermement refusé de payer un loyer. Il est le seul évêque français à ne pas émigrer, il se retire dans son château de Fondelin et ne sera que peu inquiété même pendant la Terreur. Il profite même de la réaction thermidorienne pour revenir à Lectoure et faire rétracter de leur serment quelques prêtres assermentés. Le diocèse supprimé à la Révolution n'est pas rétabli.
Notes et références
Maurice Bordes et Georges Courtès (sous la direction de), Histoire de Lectoure, Lectoure, 1972Voir aussi
Articles connexes
Histoire de LectoureCathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais de LectoureListe des évêques de LectoureFamilles subsistantes de la noblesse françaiseBibliographie
Amable Plieux, Emmanuel-Louis de Cugnac, dernier évêque de Lectoure, 1772-1800, imp. Foix, 1879Amable Plieux, Louis-Emmanuel de Cugnac, dernier évêque de Lectoure, 1772-1800, Revue de Gascogne : bulletin mensuel du Comité d'histoire et d'archéologie de la province ecclésiastique d'Auch, 1879, tome 20, p. 214-228 [1], p. 311-334 (suite et fin) [2]Maurice Bordes, Les principaux évêques de Lectoure, Bulletin de la société archéologique du Gers, Auch, 4e trimestre 1991,[3] Portail du Gers Portail du catholicisme Portail de la Révolution françaiseArticle extrait de l'onglet Wikipédia Château de Fondelin. Tous les droits sur cet écrit appartiennent à ses auteurs sous la licence Creative Commons