Description

Château de la Massardière

Château de la Massardière est situé dans la région de Nouvelle-aquitaine. L'adresse exacte est Château de la Massardière, Thuré, Vienne, France.

La région Nouvelle-aquitaine de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.

Pratiquement tous les châteaux du Nouvelle-aquitaine (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.

Étant donné que les prix et les horaires peuvent changer sans nous laisser le temps de les mettre à jour, pour connaître les données exactes, vous pouvez :

Description (de l'entrée Wikipedia)

Thuré est une commune du Centre-Ouest de la France, située à l'ouest de Châtellerault, dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).Son village de Besse fait partie de l'agglomération châtelleraudaise.

Géographie

Géologie et relief

La région de Thuré présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées. Le terroir se compose :

de tuffeau jaune pour 23 %, d'argilo pour 22 % et de sables verts pour 15 % sur les collines et les dépressions sableuses des bordures du Bassin parisien ;de tuffeau blanc pour 11 % et de champagnes ou aubues pour 21 % sur les autres collines ;de calcaires pour 7 % dans les vallées et les terrasses alluviales.

Communes limitrophes

Hydrographie

La commune est traversée par 19 km de cours d'eau dont les principaux sont la Veude sur une longueur de 5 km et l'Envigne, aussi sur une longueur de 5 km. Comme pour l'ensemble de la région Poitou-Charentes, la commune a vu la qualité de son eau se dégrader ces dernières années. Au déficit récurrent s'ajoute une pollution engendrée par les diverses activités humaines, notamment agricoles. Ainsi, la commune se situe en zone de répartition des eaux, où l'on observe une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. Par ailleurs, elle est concernée par le classement en zones sensibles, où une élimination plus poussée des paramètres azote et/ou phosphore présents dans les eaux usées est nécessaire pour lutter contre les phénomènes d’eutrophisation[réf. nécessaire].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1990 à 2019 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Urbanisme

Typologie

Thuré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chatellerault dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,2 %), forêts (27,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,6 %), zones urbanisées (3,7 %), prairies (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %).

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Toponymie

Le nom du village proviendrait de l’anthroponyme gallo-romain Thurius avec le suffixe latin de propriété « -acum » devenu « -ec » puis « -é » et signifiant domaine de Thurius .

Histoire

Comme le reste de la France, Thuré accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme la cérémonie en l’honneur des ambassadeurs de France tués lors du second congrès de Rastadt. En tant que symbole, il est attaqué lors de la réaction royaliste (1799).

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Le maire actuel de la commune de Thuré est Monsieur Dominique Chaine et cela jusqu'en 2026. Il est accompagné d'un conseil composé de 22 adjoints et de 23 conseillers municipaux. Il a pour projet de faire de Thuré une commune qui préserve ses commerces et qui se fait entendre à la communauté d'agglomération. Le maire actuel vient du parti politique du PS et a été élu au second tour en 2014 avec 49,46% des voix

Liste des maires

Instances judiciaires et administratives

La commune relève du tribunal d'instance de Chatellerault, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publics

Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007.

En 2019, la commune comptait 2 858 habitants, en diminution de 1,18 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 64 hab./km2, contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

Enseignement

L'EPLEFPA de Thuré :

Assure la formation initiale ;Assure la formation par apprentissage, avec une antenne du CFAA 86, sous la tutelle du lycée de Venours ;Assure la formation adulte ;Est composé d’une exploitation ;Participe activement au développement et à l’animation rurale dans le cadre de la ferme découverte en relation avec les agriculteurs locaux et le ministère de l’Éducation Nationale.

Tableau récapitulatif des formations

Mais aussi d'autres formations courtes : CS Maçonnerie paysagère, certiphyto, stages préparatoires à l'installation, terre saine...

Économie

Agriculture

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 24 exploitations agricoles en 2010 contre 48 en 2000.

Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 2 063 hectares en 2000 à 1 878 hectares en 2010. 60 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais du maïs), 20 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 2 % pour les protéagineux et 2 % pour le fourrage. En 2000, sept hectares (zéro en 2010) étaient consacrés à la vigne.

Les élevages de bovins, d'ovins et de volailles ont disparu au cours de cette décennie. La disparition de l'élevage de moutons est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007.

Commerce

Café Chez Josette, place du village.

Tourisme

Parcours acrobatique en hauteur : Aventhuré.

La ferme découverte accueille les publics dans un but pédagogique. Elle propose notamment des ateliers buissonniers, de l'hébergement, ainsi que des stages artisanat et terroir.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine religieuxÉglise Saint-Pierre, classée au titre des monuments historiques en 1910.Patrimoine civilLes carrières de Tuffeau

Il existe de nombreuses anciennes carrières souterraines de tuffeau sur le territoire communal. Elles se trouvent au flanc du coteau qui domine le bourg, au nord. En 1869, il y en avait aux lieux-dits : la Pierre-Godeau, à Puydonneau, aux Blots, aux Pichereaux, à la Massardière, aux Plantes et au Germon.

Le sous-sol en calcaire a, en effet, longtemps constitué une importante source de revenus pour la population villageoise. Le tuffeau a été utilisé comme pierre de construction dès l’époque gallo-romaine. Il a fait, par la suite, l’objet d’une exploitation intensive à partir du XIe siècle jusqu’au début du XXe siècle. L’exploitation à l’époque romaine se faisait principalement à ciel ouvert. À partir du Moyen Âge, les carriers ou « pierreyeux » ont préféré creusé à flanc de coteaux pour s’enfoncer dans la veine. Le tuffeau gardait ainsi une humidité qui en facilitait la taille. En effet, le tuffeau, à l’air libre, en s’asséchant, se durcit. Ces galeries peuvent s’étendre sur plusieurs kilomètres. Elles seront par la suite, utilisées comme cave et comme refuges souterrains : ce fut le cas pour celles du château de La Plante où une présence humaine certaine est attestée dès le Moyen Âge (découverte de poteries médiévales).

Le travail des carriers était particulièrement difficile. Il demandait une grande force physique. À l’aide d’un pic à long manche, le carrier creusait dans le front de taille une saignée d’environ 60 cm pour isoler le bloc à extraire. Il insérait ensuite dans ce sillon des coins en bois dur et sec avec un maillet. Ce coin était mouillé afin de gonfler et, ainsi, par pression, provoquer une rupture à l’arrière du bloc. Le bloc était, ensuite, débité en pierres de construction qui étaient chargées sur une charrette pour être stockées à l’air libre et séchées.

Les carriers à temps plein étaient rares. C’étaient essentiellement des paysans qui travaillaient à la carrière l’hiver pour s’assurer un complément de revenu. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, cette activité disparut à la suite de l'importance de la mortalité masculine pendant la guerre, d’une désertification des campagnes et du fait, aussi, de la concurrence du ciment.

Le château de la Massardière

Il date du XVe et XVIe siècle. La porte fortifiée franchie, on découvre un beau manoir de plaisance, dont les bâtiments sont reliés par une galerie construite autour des années 1520.

Le château s'inscrit dans l'angle d'un vaste domaine pourvu d'une cour centrale bordée de communs. L'accès à la propriété se fait par un joli portail comprenant, comme c'est souvent le cas en Poitou, une porte charretière et une porte piétonne en plein cintre, enrichi de pilastres, corniche, fronton triangulaire et consoles.

Le logis a une forme en L. Il compte une partie construite au XVe siècle qui comprend un corps de bâtiment accosté d'une tour d'entrée polygonale. Cette dernière abrite un escalier à vis. La porte fut remaniée mais la tour conserve deux petites baies moulurées, agrémentées d'un bardeau ornemental en accolade.

La façade antérieure de cette construction fut précédée au XVIe siècle d'une élégante galerie. Elle est composée de quatre arcatures à arc surbaissé reposant sur des colonnes octogonales. Le passage à ciel ouvert qui la surmonte est protégée par un garde-corps plein, orné de pilastres. La galerie et le passage permettent la circulation entre la tour desservant le logis et l'aile en retour d'équerre construites au XVIe siècle.

La chapelle est du XVIe siècle.

Les dépendances ont été édifiées au XVIIIe siècle. Elle délimitent une cour fermée par une balustrade.

On peut aussi admirer le colombier. Il a été classé monument historique en 1932.

Le château a été classé en 1932 pour le mur du bâtiment sud, le bâtiment, la poterne d'entrée, et en 1962 pour les façades et les toitures des bâtiments entourant la cour, la terrasse, le perron, le bois clos, la prairie et l'étang.

Autres monumentsVestiges du château fort des évêques de Poitiers, au sud de la place, dans une cour. Les communs sont du XVIIe siècle et la tour du XVe siècle.Le château de La BarbelinièreLa mairie a été construite en 1902.Maison bourgeoise caractéristique du XVIIe siècle située au 9 place de la Liberté. Le bâtiment est doté de fenêtres moulurées et il est percé d'un œil-de-bœuf central original. La porte d'entrée est surmontée d'un fronton. La cave, comme celle de nombreuses maisons du bourg, donne accès à un réseau de souterrain reliant entre elles les maisons de Thuré.

Personnalités liées à la commune

Robert-Auguste Creuzé (1779-1842), maire de Châtellerault, député de la Vienne, banquier et entrepreneur de la Manufacture d'Armes de Châtellerault.Maurice Bedel (1883-1954), romancier, essayiste et journaliste français.Édith Cresson, femme politique française, ancienne maire de Thuré et Premier ministre.

Voir aussi

Bibliographie

Marianne Mabille et Jean-Louis Lamouraux, Thuré histoire d'une mémoire, Geste éditions, 2008 (ISBN 978-284561-389-8)

Articles connexes

Liste des communes de la VienneAnciennes communes de la Vienne

Liens externes

http://thure86.free.fr/Thuré sur le site de l'Institut géographique nationalThuré sur le site de l'Insee

Notes et références

Notes et cartes

NotesCartes

Références

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