Description

Château de Lachal

Château de Lachal est situé dans la région de Auvergne-rhone-alpes. L'adresse exacte est Château de Lachal, Valfleury, Loire, France.

La région Auvergne-rhone-alpes de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.

Pratiquement tous les châteaux du Auvergne-rhone-alpes (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.

Étant donné que les prix et les horaires peuvent changer sans nous laisser le temps de les mettre à jour, pour connaître les données exactes, vous pouvez :

Description (de l'entrée Wikipedia)

Lachaux est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Localisation

Lachaux est située au nord-est du département du Puy-de-Dôme.

Les lieux-dits et les écarts sont : Bachasse - Bethanie - le Moulin Bigay - la Bretonne - Cartailler - les Caves - la Charboty - Chassangre - le Moulin Chassangre - le Cheret - Chez Ballet - Chez Bigay - Chez Chenu - Chez Gimel - Chez Gourniaud - Chez Ourer - Chez Pelletier - Chez Pion - Chez Rophin - Chez Terrasson - Chez Varnin - Cités CEA - la Croix - le Faux - Au Gabot - Gagaud - Goyon - la Grand Font - Guillemin - la Kerie - le Gué - la Maisonneuve - Murat - le Petit Murat - les Olagnons - Pacaud - le Petit Pelletier - le Petit Pré - le Pinon - les Peux - Philibin - le Plan de James - Plan de Saule - le Roc Blanc - Tamin - la Vignolle Haute.

Géologie

La ville est classée dans la zone de sismicité faible.

Voies de communication et transports

Urbanisme

Typologie

Lachaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.

La commune est en outre hors attraction des villes,.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,4 %), prairies (31,4 %), zones urbanisées (1,2 %).

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Toponymie

Le nom de Lachaux est une notation francisée du toponyme vernaculaire La Chaum provenant du bas latin calmis haut plateau dénudé, terre arable, de qualité médiocre, située sur un plateau.

La commune fait partie de l'aire linguistique du Croissant, zone où la langue occitane et la langue d'oïl se rencontrent. Une influence forte de l'arpitan se fait aussi ressentir dans le secteur de Lachaux.

Histoire

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Lachaux est membre de la communauté de communes Thiers Dore et Montagne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le 1er janvier 2017 dont le siège est à Thiers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. De 2010 à 2016, elle faisait partie de la communauté de communes entre Allier et Bois Noirs.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Thiers, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes. Jusqu'en mars 2015, elle faisait partie du canton de Châteldon.

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Maringues pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015, et de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010.

Élections municipales et communautaires

Élections de 2020

Le conseil municipal de Lachaux, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt-deux candidats en lice, dix sont élus dès le premier tour, le 15 mars 2020, avec un taux de participation de 76,33 %. Le conseiller restant à élire est élu au second tour, qui se tient le 28 juin 2020 du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 40,64 %.

Chronologie des maires

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.

En 2019, la commune comptait 279 habitants, en diminution de 6,38 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Mine d'uranium

Cette mine du massif du Forez a été l'une des premières mines d'uranium de France et le premier gisement uranifère exploitable détecté en France métropolitaine (dès 1946 par le CEA qui avait besoin de grandes quantités d'uranium pour faire la bombe atomique française voulue par le général de Gaulle) et exploité. Elle s'est avérée économiquement peu intéressante puisqu'elle n'a fourni que 34 tonnes d'uranium en 10 ans, extrait de la parsonsite découverte dans les années 1920 (forme de minerai unique au monde et jugée dans les années 1945-1950 économiquement exploitable sur ce site).

HistoriqueL'ouverture de la concession de Lachaux date du 22 octobre 1929, elle couvre des terrains situés sur le département du Puy-de-Dôme et sur celui de l'Allier.En 1924, on y découvre de l'uranium, ce qui initie des travaux de prospection qui dureront trois ans.En 1946, M. Thave cède sa concession au CEA pour 20 millions de francs, sur la base d'une présence estimée de 20 tonnes d'uranium. Le 25 octobre de cette même année, le CEA installe une mission fixe à Lachaux, qui inclura un service de recherche et développement. De premières excavations sont faites à Rophin, mais trop pauvres en uranium. C’est sur les gisements de Reliez, Étang de Reliez, Gagnol et Bancherelle qu'on en trouvera le plus.En 1948, la laverie mécanique est inaugurée.Le 1er juin 1949, une Division Minière de Lachaux est créée, fermée en 1955 alors qu'un gisement proche (mine des Bois Noirs, plus rentable sera ouvert).En 1957, le site minier situé sur le territoire de la commune et sur celui de Ris est fermé. Deux ans plus tard, en 1957 c'est l'usine de concentration du minerai qui ferme avant d'être démantelée, mais des matériaux provenant du site ont été utilisés comme remblais routier.Séquelles minièresDans les années 1980, l'association d'étude et de défense de l'environnement (AEDELEC) qui deviendra Puy-de-Dôme Nature Environnement fait une étude sur les anciennes exploitations d'uranium dans le Puy-de-Dôme, notamment sur les communes de Lachaux de d'Ambert. Il apparait que la cour de l'école de Lachaux a été remblayée avec des matériaux provenant de la mine du Plan Bigay.En février 1986, l'AEDELEC et le collectif Bois Noirs - Val d'Allier faisaient effectuer une première série de mesures dans la cour de l'école qui permettait de déceler un taux de radioactivité nettement au-dessus de la normale. Plusieurs courriers furent envoyés au préfet, à l'inspecteur d'académie, au directeur de la DDASS, ces courriers restèrent sans effet. L'AEDELEC contacta la CRIIRAD qui effectua des mesures de radon 222 dans une salle de classe en décembre 1988 et dans la cour en avril 1989. Les résultats étaient rassurants avec 24 désintégrations par seconde pour un mètre cube d'air à l'intérieur et 38 à l'extérieur.En 1989 la CRIIRAD effectua des contrôles radiométriques dans la cour de l'école et un prélèvement de sol superficiel. La mesure de l'échantillon superficiel montra une teneur en uranium usuelle, la source de rayonnement fut donc localisée dans les remblais.En 2000 l'AEDELEC devenue Puy-de-Dôme Nature environnement reprit un travail important sur les anciennes mines d'uranium du Puy-de-Dôme. Le compte rendu de ce travail qui avait été envoyé au préfet amena la COGEMA à effectuer des travaux importants de sécurisation de plusieurs sites contaminés. Lors d'une rencontre entre Puy-de-Dôme Nature environnement et la COGEMA sur le site de Rofin, la situation de l'école de Lachaux fut évoquée, mais en vain.En avril 2006, une nouvelle campagne de mesures radiométriques est effectuée par deux étudiantes de l'Institut de géographie alpine de Grenoble. En mai 2006 l'équipe de la CRIIRAD et un bénévole de Puy-de-Dôme Nature environnement effectuèrent de nouvelles mesures qui montrèrent des anomalies. Ces mesures furent effectuées avec un détecteur à scintillation portatif DG5 et un GPS. Des anomalies furent décelées et un caillou fut prélevé en surface. Un DG5 donne des mesures du flux de rayonnement exprimé en chocs par seconde (c/s). Le niveau naturel sur terrain sédimentaire est d'environ 20c/s. Sur des terrains granitiques comme à Lachaux il est de 200c/s. Dans la cour de l'école plusieurs zones donnèrent des taux de plus de 1000c/s avec des pointes à plus de 2000c/s, sur le caillou les mesures donnèrent un taux de 8000c/s. La CRIIRAD adressa un courrier au maire de Lachaux, préconisant le décapage complet sans délai de la cour de l'école, le maire informa aussitôt le préfet et l'académie. Un plan compteur fut confié à Subatech, Laboratoire de l'IN2P3 rattaché à l'école des mines de Nantes, qui est le partenaire habituel de la COGEMA, quand celle-ci a besoin d'un laboratoire indépendant. Le sol de la cour de l'école fut décapé durant la première quinzaine d'août, le maire autorisa les représentants de la CRIIRAD et de Puy-de-Dôme Nature environnement à assister aux travaux, leurs observations et les mesures effectuées avec le DG5 obligèrent d'ailleurs la COGEMA à décaisser un peu plus de terrain que prévu.Le Rez-de-Sol

D'une superficie de 88 hectares, ce site constitue une Zone Naturelle d'Intérêt Écologique Floristique et Faunistique de niveau 1 répertoriée par la Direction régionale de l'environnement de l'Auvergne.

Selon la Diren, Le Rez de Sol constitue le plus grand filon de quartz du Massif Central faisant saillie sur près d'un kilomètre et culminant à 943 mètres d'altitude. Il présente un intérêt paysager certain lié à la géologie particulière, au panorama ouvert sur le massif des Bois-Noirs et la plaine de Limagne.

Le site est essentiellement forestier, recouvert de taillis de chênes maigres et clairières sur sols squelettiques. Ces chênaies acido-xérophiles, pauvres en espèces, sont pénétrées d'espèces montagnardes : strate abondante de Myrtille, Alisier blanc, Sorbier des oiseleurs, Hêtre… L'homogénéité des forêts de feuillus est intéressante bien que menacées par le reboisement en résineux.

La faune est composée d'espèces nicheuses typiquement forestières : Bondrée apivore, Bécasse, Bec-croisé des sapins, Mésange huppée, …

Ce site est accessible par un petit chemin quittant la RD 43 peu de temps après le lieu-dit Plan de Saule , sur la même route, à environ 4 km du bourg de Lachaux.

La Pierre du sang

Il s'agit d'une roche à cupule en granite de 20 à 30 m3 de granite avec présence de bassins et de sièges.

La légende locale, comme le rapporte un document touristique visible sur place il y a quelques années encore, en a fait une pierre à sacrifice du temps des druides. En effet, certains ont cru reconnaître dans cette pierre, la place du druide (bourreau) et celle de sa victime. Lorsque le druide coupait la tête de sa victime, celle-ci roulait dans une sorte de goulet et s'arrêtait à un point précis. Le sang, continuait dans le goulet et pouvait ainsi être récupéré en contrebas.

Le rocher est situé près du lieu-dit Plan de James »sur la D 43 quand on quitte le bourg de Lachaux en direction du Rez-de-Sol.

Un autre rocher à cupule beaucoup plus important est situé à la limite des communes de Lachaux et le lieu dit Rongère-Montagne (commune de Châteldon) : Le Rocher du Combeau.

Patrimoine naturel

La commune de Lachaux est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.

Héraldique

Voir aussi

Liste des communes du Puy-de-Dôme

Liens externes

Site de la mairieLachaux sur le site de l'Institut géographique national (archive)

Notes et références

Notes et cartes

NotesCartes

Références

Portail des communes de France Portail du Massif central Portail du Puy-de-Dôme

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