Description

Château de Montagrier

Château de Montagrier est situé dans la région de Nouvelle-aquitaine. L'adresse exacte est Château de Montagrier, Saint-Bonnet-de-Bellac, Haute-Vienne, France.

La région Nouvelle-aquitaine de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.

Pratiquement tous les châteaux du Nouvelle-aquitaine (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.

Étant donné que les prix et les horaires peuvent changer sans nous laisser le temps de les mettre à jour, pour connaître les données exactes, vous pouvez :

Description (de l'entrée Wikipedia)

Montagrier est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Montagrier.

Géographie

Généralités

La commune de Montagrier, entièrement située en rive droite de la Dronne qui la sépare de Tocane-Saint-Apre, comprend également plusieurs îles situées au milieu de la Dronne, notamment au niveau du Moulin du Pont.

Le bourg de Montagrier, en bordure sud de la départementale 104E, traversé par la route départementale 103, se situe, en distances orthodromiques, 11 kilomètres à l'est-nord-est de Ribérac et 17 kilomètres au sud-ouest de Brantôme.

Communes limitrophes

Seules trois communes entourent Montagrier : Grand-Brassac au nord-ouest, au nord et à l'est, Tocane-Saint-Apre au sud et Saint-Victor à l'ouest. Au sud-ouest, le territoire communal de Montagrier est distant de moins de 150 mètres de celui de Douchapt.

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Montagrier est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a-c, date du Santonien inférieur à supérieur, composée de calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine, et sa notice associée.

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 68 mètres au sud-ouest, là où la Dronne quitte le territoire communal pour entrer sur celui de Saint-Victor et 207 mètres à l'extrême nord, au nord-est du lieu-dit Montauffy, en limite de la commune de Grand-Brassac.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le 1er juillet 2006, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en octobre 2020. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères,. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne,.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 14,04 km2,,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,23 km2.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par la Dronne, le ruisseau des Vergnes et par plusieurs petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale,.

La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle — dont elle est le principal affluent — à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons,. Elle marque la limite communale au sud sur six kilomètres et demi, face à Tocane-Saint-Apre.

Son sous-affluent le ruisseau des Vergnes borde la commune au nord et au nord-ouest sur quatre kilomètres, face à Grand-Brassac.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le 2 août 2021. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR). Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le 10 mars 2022.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993 et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau,, où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010.Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 47 km, la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000, à 13,1 °C pour 1981-2010, puis à 13,3 °C pour 1991-2020.

Urbanisme

Typologie

Montagrier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. La commune est en outre hors attraction des villes,.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47 %), zones agricoles hétérogènes (25,7 %), prairies (19,1 %), forêts (8,2 %).

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Prévention des risques

Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2014 pour la Dronne — qui borde la commune au sud — à Montagrier, impactant ses rives jusqu'à une largeur pouvant atteindre 600 mètres au niveau du lieu-dit les Fonts du Maine,.

Toponymie

En occitan, la commune porte le nom de Mont Agrier.

Histoire

Déjà fortifiée à l'époque gallo-romaine, Montagrier fut un bastion anglais lors de la guerre de Cent Ans.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, la commune de Montagrier est le chef-lieu du canton de Montagrier qui dépend du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, date de la suppression de cet arrondissement. À cette dernière date, il a été rattaché à l'arrondissement de Périgueux.

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.

Intercommunalité

Fin 2002, Montagrier intègre dès sa création la communauté de communes du Val de Dronne. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020,.

Liste des maires

Juridictions

Dans le domaine judiciaire, Montagrier relève :

du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;de la cour d'appel de Bordeaux.

Jumelages

 Lanoraie (Québec) depuis 2007

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.

En 2019, la commune comptait 496 habitants, en diminution de 3,69 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

Manifestations culturelles et festivités

Floralies en mai de chaque année (25e édition en 2019).

Économie

Emploi

En 2015, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 217 personnes, soit 41,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (31) a augmenté par rapport à 2010 (24) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,3 %.

Établissements

Au 31 décembre 2015, la commune compte soixante-deux établissements, dont vingt-six au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, treize dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie.

Entreprises

Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Lafaye bâtiment » (travaux de menuiserie bois et PVC) implantée à Montagrier se classe en 31e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 3 644 k€.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine civil ou militaireLa porte Wiridel, unique vestige du XIVe siècle des fortifications du bourgLe Moulin du Pont sur la Dronne, XVIIIe et XXe sièclesLe château de Gouyas

Patrimoine religieuxL'église Sainte Madeleine, romane, est un ancien prieuré des XIe et XIIe siècles dépendant de l'abbaye de Brantôme, profondément remaniée à la fin du XIXe siècle, classée monument historique depuis 1912,. Les bâtiments conventuels qui se trouvaient au nord de l'église ont disparu. Le prieuré devint l'église paroissiale quand cette dernière qui se trouvait dans le bourg fut détruite. La nef, jugée trop petite, fut démolie pour être agrandie et remplacée par une copie de l'ancienne. De l'ouvrage primitif il ne subsiste que le carré du transept, surmonté d'une coupole sur pendentifs, et les absides rayonnantes d'un plan subtrilobé très rare.La chapelle Saint Sicaire, XIXe siècle ; les deux sculptures en façade qui proviennent de l'ancienne chapelle Saint-Georges dateraient du XIIIe siècleLa chapelle Saint Georges, transformée en salle d'expositions. Cette chapelle Saint-Georges succède à deux autres chapelles connues sous ce nom. Une première chapelle située au milieu du bourg fortifié a été ruinée pendant la guerre de Cent Ans. Marie de Foix-Candale, fille de Gaston III de Foix-Candale et de Marthe d'Astarac, entreprend de la reconstruire après son mariage avec Guy d'Aydie, vicomte de Ribérac et de Montagrier, en 1551. Elle y a fondé la chapellenie de Notre-Dame. Cette chapelle était en ruines à la Révolution. Elle a disparu au moment de la construction de la route qui traverse Montagrier. Une croix de jubilé a été élevée à son emplacement en 1856.La croix hosannière de Montagrier.

Patrimoine naturel

Bordée par la Dronne, la commune représente un grand intérêt pour la faune et la flore locales. Des zones de protection y sont donc délimitées. Par ailleurs, l'intérêt architectural du bourg de Montagrier en fait un site protégé.

Natura 2000

Deux sites Natura 2000 sont délimités sur le territoire communal.

Au sud, la Dronne et sa vallée sont considérées comme site important par le réseau Natura 2000 : la « vallée de la Dronne de Brantôme à sa confluence avec l'Isle ». La rivière s'écoule dans un milieu principalement composé de prairies humides et de terres cultivées avec des zones de bocage. On y rencontre plusieurs espèces de poissons menacées ainsi que des écrevisses à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et des visons (Mustela lutreola).

Les coteaux de la Dronne à dominante de pelouses sèches et de steppes calcicoles présentent de nombreuses espèces d'orchidées terrestres.

ZNIEFF

Toujours en relation avec la Dronne, la commune présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2, bocagère,, protégée pour sa faune et sa flore spécifiques.

Site remarquable

L'ensemble formé par le bourg de Montagrier et ses abords immédiats est, sur plus de 23 hectares, un site inscrit depuis 1974,.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Voir aussi

Bibliographie

Anatole de Rouméjoux, « Montagrier, Marouate, Saint-Vivien, Paussac, etc », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1890, tome 17, p. 387-392 (lire en ligne)Albert Dujarric-Descombes, « La chapellenie de Notre-Dame à Montagrier », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 52,‎ 1925, p. 152-160 (lire en ligne)Jean Secret, « Sur quelques objets mobiliers conservés à Montagrier », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1974, tome 101, 4e livraison, p. 322-327 (lire en ligne)

Articles connexes

Dordogne (département)PérigordListe des communes de la Dordogne

Liens externes

Montagrier sur le site de l'Institut géographique national (archive)Montagrier Site officiel de la ville

Notes et références

Notes et cartes

NotesCartes

Références

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