Description
Château de Plassac (également sur commune de Saint-Genis-de-Saintonge)
Château de Plassac (également sur commune de Saint-Genis-de-Saintonge) est situé dans la région de Nouvelle-aquitaine. L'adresse exacte est Château de Plassac (également sur commune de Saint-Genis-de-Saintonge), Plassac, Charente-Maritime, France.La région Nouvelle-aquitaine de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.
Pratiquement tous les châteaux du Nouvelle-aquitaine (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.
Étant donné que les prix et les horaires peuvent changer sans nous laisser le temps de les mettre à jour, pour connaître les données exactes, vous pouvez :
Description (de l'entrée Wikipedia)
Saint-Genis-de-Saintonge est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Genésiens ou Génésiens et les Saint-Genésiennes ou Génésiennes.
Établie au cœur de la campagne charentaise, à proximité de la forêt de la Lande et à peu de distance des rives de l'estuaire de la Gironde, cette petite cité est un des pôles d'équilibre du canton de Pons. Elle fut longtemps le chef-lieu du canton de Saint-Genis-de-Saintonge, disparu en 2015.
Traversée par une des plus importantes artères du département, la D 137, qui draine quotidiennement un important trafic, elle concentre commerces, services et quelques entreprises, souvent liées au secteur de l'agriculture. De fait, Saint-Genis, au centre de champagnes céréalières, a développé une des plus grandes unités industrielles de production de pop-corn en France (70 % du pop-corn fabriqué dans l'hexagone) ; la commune abrite également de petites exploitations produisant notamment du tabac brun.
Saint-Genis abrite des infrastructures adaptées dans le domaine de l'éducation (écoles, collège), de la culture (médiathèque, cinéma) ou de la santé. Le développement du tourisme, porté par des projets menés dans les environs (site de Port-Maubert, Pôle-nature de Vitrezay, Les Antilles de Jonzac), s'explique également par la situation géographique de la commune, proche de la cité thermale de Jonzac, de la cité médiévale de Pons et de Royan et des plages de la Côte de Beauté. Un office du tourisme cantonal, implanté en centre-bourg, se charge d'informer les visiteurs sur les opportunités de visites dans les environs de la commune.
Saint-Genis-de-Saintonge appartient à la Communauté de communes de la Haute Saintonge, structure intercommunale regroupant 57 043 habitants (2006).
Géographie
La commune de Saint-Genis-de-Saintonge se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi atlantique, au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.
Localisation et accès
Saint-Genis-de-Saintonge est un pôle d'équilibre du canton de Pons, dans le sud de la Charente-Maritime.La commune est traversée par la D 137 (ancienne N.137 Bordeaux-Saint-Malo).
Communes limitrophes
Climat
Le climat est de type océanique aquitain : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne.
Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la température la plus froide est relevée le 15 février 1956 : −13,6 °C. Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le 8 juillet 1982 avec près de 39 °C à l'ombre. Si 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse.
La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan.
Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2009, la région est frappée par la tempête Klaus. Malgré des rafales de vent dépassant les 120 km/h, les dégâts relevés dans la commune demeurent relativement minimes au regard de la situation dans le Médoc tout proche.
Les côtes charentaises et vendéennes sont de nouveau durement éprouvées par la tempête Xynthia qui traverse la région dans la nuit du 28 février au 1er mars 2010. Saint-Genis, dans l'intérieur des terres, n'est pas trop affecté par ces conditions climatiques extrêmes, et ne relève que quelques dégâts minimes.
Les tableaux suivants résument les principales données climatiques des stations de Météo-France de Cognac (environ 30 kilomètres à l'est) et de La Rochelle (environ 80 kilomètres au nord).
Données météorologiques à CognacDonnées météorologiques à La RochelleUrbanisme
Typologie
Saint-Genis-de-Saintonge est une commune rurale,. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,.La commune est en outre hors attraction des villes,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,1 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), forêts (11,6 %), zones urbanisées (9,2 %), cultures permanentes (1,1 %), prairies (0,7 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Saint-Genis-de-Saintonge vient de Sanctus Genesius, archevêque de Lyon au (VIIe siècle), dont la fête est célébré le 25 août. La principale fête de la localité est toujours fixée vers cette date,.
Sous la Révolution, la commune portait le nom de Genis.
Le 26 août 1893, Saint-Genis prend le nom de Saint-Genis-de-Saintonge en référence à l'ancienne province.
Histoire
Le bourg de Saint-Genis a pour origine la présence d’un prieuré secondaire du prieuré de Saint-Eutrope de Saintes. Le village était alors situé non loin de l’ancienne voie romaine menant depuis Pons à Blaye et plus tard le long du chemin très fréquenté menant à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Les vestiges archéologiques
À Saint-Genis, en 1829, deux amphores, une aiguière en céramique commune de 18 cm de haut, un plat en céramique sigillée avec l’estampille iulus et un petit vase de cette époque furent découverts à la sortie nord actuelle de Saint-Genis. Le contexte de la découverte est inconnu, peut-être une sépulture. Ces objets sont aujourd’hui au musée archéologique de Saintes. Dans les mêmes parages au lieu-dit Chez Gabard, en 1980, un petit sarcophage monolithe fut découvert. Il a la forme d’un parallélépipède rectangle recouvert d’une dalle plate aux bords biseautés. Il renfermait le squelette d’un enfant et des céramiques de la fin du Ier siècle ap. J.-C. et 3 pièces. L'ensemble fut aussi déposé au musée de Saintes.
Dans la partie au sud du bourg au niveau de la D2 en direction de Jonzac dans le Fief de la Garenne un sarcophage datant du VIe ou VIIe siècle contenant deux squelettes fut découvert alors que les traces gallo-romaines n’étaient jusqu'à présent connues qu’au nord de la commune.
De même à Saint-Révérend dans la partie est de la commune de Saint-Genis, un cimetière du haut Moyen Âge fut découvert en 1960. Il contenait trois sarcophages en calcaire coquillé orientés sud nord
Le prieuré de Saint-Genis
Ce prieuré à l'origine du bourg dépendait du prieuré de Saint-Eutrope de Saintes lui-même dépendant de l’abbaye de Cluny. Il devait être constitué d’une maison conventuelle pouvant loger deux à trois personnes avec les dépendances liées à l’activité agricole (grange, hangar, chai, etc …) et des terres situées dans la paroisse. Ces bâtiments se trouvaient sur la place Ambroise Sablé à droite en regardant l’église. Quant aux terres du prieuré, elles étaient à la sortie du bourg en direction de Jonzac (le fief de Saint-Genis sur le cadastre).
Il fut créé entre 1230 et 1260. En 1292, il a à sa tête comme prieur Pierre Regis qui est secondé du frère Guillaume Texer. L’état des possessions de la maison de Cluny en Saintonge en 1385 n’indique que la seule présence du prieur à Saint-Genis.
La présence de moines à Saint-Genis est attestée jusqu’au XVIe siècle par un fait judiciaire relativement scabreux, mais la moralité des gens d'Église à cette époque est souvent douteuse. En mai 1561 un certain Jean Bouron de Saint-Seurin-d’Uzet fournit une femme, sa propre belle-sœur, à un moine de Saint-Genis puis au curé de Fléac sur Seugne.L’établissement réussit donc à se maintenir tant bien que mal jusqu’au milieu XVIe siècle mais les guerres de Religion lui furent fatales.Le prieuré fut détruit par les religionnaires, c’est-à-dire les protestants sans doute au cours de l’année 1568. Le prieuré se transforma alors en rente ecclésiastique.
Le 30 septembre 1604, Jean-Louis Nogaret de la Vallette, duc d’Éperrnon achète la baronnie de Plassac à Anne de Pons. Il releva le prieuré et concéda le 9 septembre 1614 ses revenus au collège des jésuites de Saintes.Il compléta cette donation le 13 novembre 1615 par ceux de l’abbaye de La Tenaille. Ceci dans le but de leur assurer d’une part les moyens nécessaires à leur subsistance et mais aussi à entretenir particulièrement les professeurs du collège de Saintes que les jésuites venaient de fonder en 1608. Ce fut confirmé par une bulle du pape Paul V le 8 novembre 1617.
Les jésuites à la réception de ce don remirent en état au début du XVIIe siècle le prieuré. Ils firent construire un hangar pour stocker les récoltes sur les ruines de la maison conventuelle et réhabilitèrent l’église.Ils consentirent à payer une redevance au prieur et à l’aumônier de Saint-Eutrope, du fait que la cure de Saint-Genis restait à la charge de la nomination du prieur Saint-Eutrope. En contrepartie, ils percevraient la globalité des revenus et ne leur reversaient que cette rente. Ils affermèrent par la suite le prieuré à des habitants de Saint-Genis est comme le notaire Royal jean Bouquet. Lors de la fête patronale du bourg la Saint Genes fêtée le 25 août en même temps que la Saint-Louis, deux pères jésuites venaient dire la messe à Saint-Genis. Ce qui est à l'origine de la principale fête de Saint-Genis.
En 1762, les jésuites furent expulsés de France. Les trois ordres de la ville de Saintes réunis en assemblée leurs choisirent comme successeurs les bénédictins de la congrégation de Saint Maur. Après aval du parlement de Bordeaux en octobre 1762 ils reprenaient l’administration du collège de Saintes. Et comme convenu dans l’édit royal de février 1763, le 17 mars de la même année ils prenaient possession du prieuré de Saint-Genis et de ses rentes. Mais les biens des Jésuites ayant été placé sous séquestre, l’administrateur Pierre Sené, notaire royal à Saintes s’opposa à cette prise de possession.Le roi n’avait pas approuvé les conventions établies entre les bénédictins et la ville de Saintes qui prévoyaient de transmettre sans condition les revenus au religieux de Saint-Maur. Il souhaitait que l’on respecte l’édit de février prévoyant la formation d’un bureau d’administration du collège. Or la ville de Saintes ne pouvait disposer des biens sous séquestre sans la nomination d’un bureau d’administration mais les bénédictins ne pouvaient consentir à la nomination d’un bureau en dehors de leur compagnie.Faute de revenus en 1765 les bénédictins renoncèrent à la charge du collège, la ville de Saintes nomma aussitôt un bureau d’administration et confia le collège à des prêtres séculiers munis de leurs grades universitaires3. Le collège hérita de tous les biens appartenant aux jésuites, ils étaient gérés par l’économe du bureau d’administration M. Maillet puis son successeur M. Petit en avril 1789.
Le prieuré de Saint-Genis continua de payer sa rente au collège à chacun de ces différents occupants. Le 27 avril 1789 la redevance du collège était payée pour la dernière fois avant que la tourmente révolutionnaire ne balaye tout. Le prieuré de Saint-Eutrope fut vendu comme bien national en 1790 avec lui les rentes y attenant.
La construction de la nouvelle église à la fin du XIXe siècle et l’aménagement de la place Ambroise-Sablé firent disparaître les dernières traces physiques du bâtiment conventuel. Aujourd’hui la seule empreinte laissée par le prieuré est le nom que porte le ruisseau traversant le bourg de Saint-Genis : le prieuré.
La commanderie antonine de Saint-genis
Cette commanderie datant du XIIIe siècle était une commanderie de l’ordre hospitalier de Saint-Antoine. Elle dépendait de celle de Boutiers fondée vers 1095, commanderie dont il ne reste plus rien d'apparent car elle fut détruite par des soldats protestants vers 1565.La commanderie de Saint-Antoine était installée dans le village actuel du Petit-Saint-Antoine dans la commune en face de l’actuelle école d’agriculture. Elle se composait d’une église et de maisons conventuelles Il y avait aussi des terres qui lui étaient attachées pour lui fournir un revenu.Des commandeurs se succédèrent à Saint-Antoine du Bois au moins de 1447 à 1671.Le commandeur avait droit de justice sur ses tenanciers et notamment il pouvait infliger des amendes, au maximum de quinze sous comme le prévoyait la coutume de Saintonge. Les commandeurs avaient en vis-à-vis de leur établissement, un logis noble à la place de l’actuel lycée.Le 1er mars 1462 le commandeur de la commanderie Guillaume Niort et le seigneur de Plassac eurent un conflit à propos de la limite séparant leur propriété. La commanderie se trouve en bordure de la châtellenie de Plassac. À la suite de ce litige sept bornes marquées d’une croix du côté du fief des Antonins furent plantées pour délimiter l’emprise des terres de la commanderie.En 1539, la commanderie est alors composée d’une église, de maisons, de prés, de terres et de vergers. En ce milieu du XVIe siècle la commanderie semble être dans un piteux état, il n’en reste plus que des masurailles.
En 1641 le commandeur Chapais intenta un procès envers la dame Bodin, dame de Saint-Antoine et de Chassac et son fils Hélie Claveau. Son mari René Claveau, seigneur de La plaine avait usurpé des terres et des droits de la commanderie. À la suite des guerres de Religion, une grande partie de la commanderie est passée dans les mains du seigneur voisin. Le procès permit aux Antonins de récupérer une partie de leur bien.
En 1671 bien qu’en ruines, la commanderie est encore un bien générant des revenus.Avec le temps, la commanderie ne devint avec le déclin de l’ordre des Antonins plus qu’une rente ecclésiastique. Sur la carte de Cassini à la fin du XVIIIe siècle, un édifice en ruines marque seulement sa présence. La légende locale raconte qu’un moulin fut construit à la place de l’ancienne chapelle avec les restes de celle-ci. Il fut frappé par la foudre et reconstruit mais une nouvelle fois la foudre s’y abattit. Pensant à une manifestation divine son propriétaire préféra le laisser en l’état.
De 1671 à la Révolution, le domaine comprenant l'ancien fonds de la Commanderie et celui plus important du Vieux Logis ne forment plus qu’un et se transmettent par héritages et mariages successifs et ventes.
Saint-Genis, place commerciale
Saint-Genis fut une place commerciale de très bonne heure. Le censif de l’Hôpital neuf de Pons prouve la présence de la tenue d’une foire dans la paroisse dès 1315.
En 1530, la seigneurie de Plassac est doté d'un marché et de trois foires par an. Jacques de Pons le seigneur du lieu justifie ces foires par son souhait de profiter du passage des marchands qui ne s’arrêtaient pas faute de foire et faciliter ainsi l’enrichissement de la population de la bourgade. Les foires se tenaient à la Saint-Antoine le 17 janvier, à la Saint-Genis le 3 juin (un des divers saint Genes fêté aussi à cette date), et à l’exaltation de la Sainte-Croix le 14 septembre. Les foires étaient accordées à une châtellenie, Saint-Genis faisant partie de celle de Plassac, tout laisse à penser que les foires et les marchés se tenaient sur le territoire de la paroisse de Saint-Genis et non sur celle de Plassac. Cette dotation de 1530 correspond à une restauration de l’ancien marché de Saint-Genis renforcé par 3 foires annuelles, dont l’une à la Saint-Genis, saint patron de la paroisse.
Saint-Genis compta trois champs de foire et chacun avait une destination particulière, un pour les bœufs, un deuxième pour les moutons et un troisième pour les cochons.
La halle primitive de Saint-Genis était en bois probablement construite au XVIe siècle par le comte de Plassac. Cet édifice était situé à l'emplacement de la salle des fêtes actuelle.
Elle occupait au sol une forme de parallélogramme. Chacun des bancs est tenu à rente au comte de Plassac. La halle fut rachetée par la commune de Saint-Genis en mai 1830 pour 1 800 francs au marquis de Dampierre. En 1835, sous les ordres de l’architecte Emery, chevalier de la Légion d'honneur et maire de Bois, sur l’emplacement de la halle primitive une nouvelle halle en pierre est construite. En 1931, elle est définitivement transformée en salle des fêtes suivant le plan de M. Ollivier architecte de Jonzac.
La foire drainait la population environnante et comme elle durait la journée entière à l’époque, il fallait bien se nourrir sur place. C’est pourquoi dans les lieux de foire une foule de petits restaurateurs exerçaient.
À Saint-Genis-de-Saintonge, la date ancestrale du jeudi est encore respectée, il y a ainsi un marché tous les jeudis et une foire le deuxième jeudi de chaque mois. Depuis quelques années de un marché le samedi et un autre le dimanche ont lieu.
Saint-Genis, la route royale
Lors de la réorganisation administrative de 1801, Saint-Genis devint le chef-lieu du canton grâce à plusieurs éléments : la présence de la gendarmerie, la route royale et le fait d’être le croisement de celle-ci avec la voie menant de Jonzac vers le petit port de Maubert sur la Gironde.
Le tracé de la route royale puis nationale Bordeaux – Saint-Malo passant au centre du bourg amena une activité économique supplémentaire, notamment la création d’auberges au moins douze vers 1900. Saint-Genis devint une étape le long de cette route, un relais de poste y était installé. La route amena aussi des administrations : la gendarmerie et ensuite le télégraphe.
Le 28 juillet 1947, Saint-Genis-de-Saintonge perd une partie de son territoire au profit de la commune de Bois.
Politique et administration
Administration municipale
De 1789 à 1799, en vertu de la loi du 14 décembre 1789, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune âgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt équivalent au moins à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après les lois organiques 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus au suffrage censitaire pour six ans.
Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855. Après 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons).
Ce n'est que le 28 mars 1882, qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votée, et qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du 5 avril 1884 fixe le mandat à quatre ans, durée portée le 10 avril 1929 à six ans.
La commune ayant moins de 3 500 habitants l'élection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, avec panachage :
au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits ;au second tour, la majorité relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé.De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales). Lors du scrutin de 2008 Jacky Quesson est élu conseiller municipal au premier tour et prend les fonctions de maire. Le taux de participation a été de 69,26 % au premier tour. Il n'y a pas eu de second tour.
Liste des maires
Région
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le 1er janvier 2016 à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au 31 décembre 2015, elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune.
Population et société
Démographie
Évolution démographiqueL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Genis-de-Saintonge depuis 1793.D’après le recensement Insee de 2007, Saint-Genis-de-Saintonge compte 1 214 habitants (soit une augmentation de 28 % par rapport à 1999).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.
En 2019, la commune comptait 1 250 habitants, en augmentation de 0,73 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âgesLa population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,1 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 572 hommes pour 683 femmes, soit un taux de 54,42 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,15 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Saint-Genis-de-Saintonge est équipé d'un collège de l'enseignement secondaire public qui a reçu 281 élèves à la rentrée 2010. Ceux-ci sont encadrés par un corps professoral de 24 enseignants.
Cultes
Saint-Genis-de-Saintonge appartient au diocèse catholique de La Rochelle et Saintes, lui-même subdivision de la province ecclésiastique de Poitiers depuis 2002 (de la province ecclésiastique de Bordeaux avant cette date) et au doyenné de Haute-Saintonge.
Économie
La commune abrite une des plus grandes unités industrielles de production de pop-corn en France (70 % du pop-corn fabriqué dans l'hexagone.
Saint-Genis contribue à la production de caviar française. L'entreprise régionale Sturgeon produit 12 tonnes par an, et rend la France depuis cette année le premier producteur au monde, devançant l'Iran et la Russie où l'esturgeon n'est pas élevé et protégé. La consommation mondiale est de 120 tonnes par an. Saint-Genis est l'un des six sites de cette entreprise, répartis à proximité de l'estuaire de la Gironde.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-de-l'Immaculée-ConceptionÉglise néo-gothique construite au XIXe siècle sur les plans de Gustave Allaux, elle remplaça un vieux prieuré roman qui dépendait de l'église Saint-Eutrope de Saintes.
Ce nouvel édifice ,bâtit dans le style romano-gothique ,à la forme d’une croix latine avec le clocher en avant de la nef et dont la base fait porche et se termine par une élégante flèche. Sa construction débuta vers 1864 et fut achevée en 1868.L’emplacement de l’église fut déplacé, en effet elle est construite plus en retrait de la route nationale que le lieu de culte primitif.
Les autels et la chaire sont l’œuvre vers 1875 de Émile Raphaël, sculpteur installé à Saintes place du bois d’amour, fils du sculpteur Camille Raphaël dit Arnold.
Elle remplaça une ancienne église romane qui datait du début du XIIe siècle. C’était un bâtiment de taille modeste et qui fut très remanié. Cet édifice présentait un plan très simple en quadrilatère avec une façade orientée à l’ouest et un chevet semi circulaire dirigé vers l’est. Un campanier au-dessus de la porte contenait en 1677 deux petites cloches.
En 1860, elle se trouvait encastrée dans un ensemble de bâtiments, notamment du côté septentrional. Une fois désacralisée,la municipalité pendant un temps transforma l'ancienne église romane désaffectée en école, la classe avait lieu dans le chœur et le reste de la nef avait été transformé en préau.Après la construction du groupe scolaire et d'une nouvelle mairie en 1885,elle fut rasée avec les bâtiments l'encadrant pour laisser place à une vaste place.
Patrimoine culturel
Langue saintongeaiseLa commune est située dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues d’oïl, branche des langues romanes, qui comprend également le français, l’angevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupé dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.
Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlée en Saintonge ainsi que dans une partie de l'Aunis, de l'Angoumois, mais aussi dans quelques enclaves de Guyenne (Pays Gabay ou Grande Gavacherie, Petite Gavacherie autour de Monségur dans l'Entre-deux-Mers et enclave du Verdon, en Médoc). On l’appelle parfois aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants.
Le saintongeais a fortement influencé l’acadien et en conséquence, par ricochet, le cadien ; quant au québécois, il a été influencé par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.
La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siècle.
GastronomieLa gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.
Les préparations à base de viande de porc occupent une place prépondérante dans la cuisine régionale : ainsi des gratons ou des grillons, sortes de rillettes à base de viandes rissolées et confites dans leur graisse, du gigorit (ou gigourit), un civet mêlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, à base de fressure, d'oignons et de vin blanc de pays.
La cuisine saintongeaise intègre tout naturellement de nombreuses recettes à base de « cagouilles », le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné « à la charentaise », c'est-à-dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.
Parmi les autres spécialités locales, il convient de noter également les pibales (alevins d'anguille pêchés dans la Gironde, spécialité de Mortagne et de Blaye), les huîtres de Marennes-Oléron, les sardines de Royan, les « thyeusses de gueurnouilles » (cuisses de grenouilles), la sanglette, une galette préparée à base de sang de poulet et d'oignons cuits, le farci saintongeais (variante du farci poitevin), le lapin au pineau, le foie gras ou encore les confits.
Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne : millas (gâteau à la farine de maïs, qu'on retrouve dans une grande partie du Sud-Ouest de la France), galette charentaise, au beurre de Charentes-Poitou, ou encore merveilles (beignets).
Les vignes de la région servent à la confection d'eaux-de-vie réputées, telles que le pineau des Charentes et plus encore, le cognac. La commune de Saint-Genis-de-Saintonge est ainsi intégralement située dans la zone de production des « Bons bois ».
Équipements, services et vie locale
En 2002, la commune a reçu le label « Ville Internet M ».
Personnalités liées à la commune
Fernand Gautret, est un homme politique et haut fonctionnaire français.Furcy de Lavault, peintre français du XIXéme siécleLouis Mencière, médecinVoir aussi
Liens externes
Site de la mairieNotes et références
Notes et cartes
NotesCartesRéférences
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