Description

Château de Saint-Laurent-le-Minier

Château de Saint-Laurent-le-Minier est situé dans la région de Occitanie. L'adresse exacte est Château de Saint-Laurent-le-Minier, Saint-Laurent-le-Minier, Gard, France.

La région Occitanie de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.

Pratiquement tous les châteaux du Occitanie (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.

Étant donné que les prix et les horaires peuvent changer sans nous laisser le temps de les mettre à jour, pour connaître les données exactes, vous pouvez :

Description (de l'entrée Wikipedia)

Saint-Laurent-le-Minier est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Vis, la Crenze et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « gorges de la Vis et de la Virenque » et les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles »), cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique et la zone " les Causses et les Cévennes ".du patrimoine mondial de l'Unesco.

Saint-Laurent-le-Minier est une commune rurale qui compte 360 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 266 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Laureniers ou Laurenières.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1988.

Géographie

La commune est située sur un territoire marqué par la Vis et par ses affluents, le Braun, le ruisseau de Maudesse, la Crenze et le Naduel. Ces deux derniers traversent le village.Son territoire est au contact du massif cévenol ancien, à la terre acide, sombre, où domine le schiste, et des formations calcaires. Sur le schiste, on trouve une châtaigneraie où domine le taillis. Le calcaire accueille chêne vert et chêne blanc. Ces deux types de sol permettent une lente colonisation par le cèdre de l'Atlas.Le climat est à dominante méditerranéenne avec des influences montagnardes marquées.La Vis forme une large cascade dont le site a été inscrit. Un pont de pierre des XVe et XVIe siècles enjambe la rivière immédiatement en aval de la cascade. Un pont canal, en rive gauche, alimente les jardins du château de Saint-Laurent-Le-Minier. Celui-ci, majoritairement du XVIIe siècle et partiellement inscrit, complète le site enchâssé au fond de la gorge.Une palmeraie s'est développée sur la rive gauche de la Vis, au pied des jardins à la française du château.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant.

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moules-et-Baucels », sur la commune de Moulès-et-Baucels, mise en service en 1985 et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau,, où la température moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 113,8 mm pour la période 1981-2010.Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, dans le département de l'Hérault, mise en service en 1946 et à 45 km, la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000, à 15,1 °C pour 1981-2010, puis à 15,5 °C pour 1991-2020.

Milieux naturels et biodiversité

Patrimoine mondial de l'UNESCO

Environ un tiers de la commune, comprenant la rive droite de la Crenze et la rive gauche de la Vis, soit la moitié sud du village, le massif d'Anjeau, les Falguières, Lacombe, Roquemaure, etc, fait partie du territoire de « Les Causses et les Cévennes, paysage culturel de l’agro-pastoralisme méditerranéen » classé "Patrimoine mondial " par l'UNESCO ( United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization / Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture ) depuis 2011.

Par contre la commune ne se trouve ni dans les limites du Parc national des Cévennes, ni dans celle du Parc régional des grands Causses.

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS).Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats :

les « gorges de la Vis et de la Virenque », d'une superficie de 5 501 ha, un grand site régional qui entaille et sépare l'ensemble des grands causses méridionaux. Il présente deux intérêts majeurs : des habitats aquatiques et des ripisylves, avec six espèces de l'annexe II et des habitats de rochers avec des chauves-souris, les pentes avec de grands éboulis et des pentes boisées de hêtraie calcicole

et un au titre de la directive oiseaux :

les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles », d'une superficie de 20 277 ha, qui offrent aux oiseaux les milieux nécessaires à la reproduction, à l’hivernage ou au repos en phase migratoire. Il compte, à différentes périodes de l’année, un grand nombre d’espèces remarquables à l’échelle européenne.Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :le « pic d'Anjeau et rochers de la Tude » (75 ha), couvrant 3 communes dont 2 dans le Gard et 1 dans l'Hérault, et le « Roque Maure et grotte d'Anjeau » (281 ha), couvrant 2 communes dont 1 dans le Gard et 1 dans l'Héraultet trois ZNIEFF de type 2, :

le « causse et contreforts du Larzac et Montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont 1 dans l'Aveyron, 2 dans le Gard et 30 dans l'Hérault ;les « gorges de la Vis » (3 661 ha), couvrant 8 communes dont 5 dans le Gard et 3 dans l'Hérault ;les « gorges de la Vis et de la Virenque » (9 620 ha), couvrant 16 communes dont 10 dans le Gard et 6 dans l'Hérault.Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Laurent-le-Minier.

Urbanisme

Typologie

Saint-Laurent-le-Minier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.La commune est en outre hors attraction des villes,.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (83,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), zones urbanisées (2,1 %).

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Histoire

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Preslemont.

Les mines, et leurs séquelles de pollution

Le secteur de Saint-Laurent-le-Minier a fait l'objet d'une exploitation des métaux dès l'âge du bronze. Sous l'Ancien Régime, la paroisse s'appelait Saint Laurent d'Hierle.[réf. nécessaire]

La commune présente de nombreux sites d'anciennes exploitations datant pour la plupart d'avant l'invention de la poudre, sur la mine de plomb de La Maline en Gard. Plusieurs de ces sites ont été fouillés et ont donné lieu à des publications scientifiques. Plus près de nous, deux exploitations modernes ont été poursuivies à la fin du XIXe siècle et dans le courant du XXe siècle par des compagnies renommées, Vieille Montagne et Pennaroya. On y a exploité la sphalérite (blende) et la galène, pour en tirer le zinc et le plomb. Le gisement des Malines a été le plus tardivement exploité. La mine couvre une surface de 3 km par 2,5 km et les travaux représentent environ 300 km de galerie. L'exploitation y a cessé en 1991. Le ralentissement de l'exploitation minière, puis la fermeture du site ont induit une forte baisse démographique.

La pollution par le plomb et le zinc, séquelle de l'exploitation minière affecte très inégalement les divers lieux que la compagnie minière a occupés. Des études mettent en évidence la contamination, principalement de la vallée de la Vis, entre la cascade et le pont de Mange Châtaigne, ainsi que certains lieux habités, en particulier La Meuse et La Papeterie. Le centre bourg et les lieux environnants n'apparaissent pas réellement affectés. Le reste du territoire n'est pas affecté. Le fond géochimique naturel local est, partout, assez fortement marqué par divers métaux lourds et métalloïdes ; notamment en surface, sans toutefois dépasser les taux considérés comme dangereux pour les populations humaines.

Des cas de plombémie très élevée sans toutefois présenter les symptômes du saturnisme[réf. nécessaire], chez des enfants, ont néanmoins été dépistés (4 % de la population dépistée) lors d'une évaluation indépendante. Ceci a « conduit à une première série de mesures de gestion environnementale et sanitaire mises en œuvre également de manière indépendante. Il s'agissait d'interdictions lourdes, tant pour l'intérêt communal que particulier, demandant une analyse de la pertinence du maintien de ces mesures et une réflexion sur le suivi sanitaire des populations ». Il s'est ensuivi un appel à des expertises environnementale et sanitaire pour affiner l'évaluation et la gestion du risque sanitaire, insistant sur la compréhension des expositions et l'adaptation des mesures visant à les réduire.

Un site pilote a été mis en œuvre sur la commune pour intégrer les mesures de gestion environnementale et d'accompagnement sanitaire des populations dans le processus de gestion locale des sites et sols pollués.

La Papeterie

Sous l'Ancien Régime, la célébrité du village tient à la présence d'une importante papeterie créée par M. de Bonnail, qui vendait sa production dans tout le Languedoc et même au-delà du Rhône en Provence (notamment lors de la foire de Beaucaire). Cette papeterie était implantée en rive droite de la Vis, dont elle utilisait l'eau et la force motrice. La Papeterie a, ensuite, été investie par l'activité minière. Une unité de flottation y a été exploitée pendant plusieurs décennies. Elle a, enfin, été affectée à l'habitation à partir des années 1980. C'est, aujourd'hui, le hameau le plus important sur la commune.

Héraldique

Politique et administration

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005.

En 2019, la commune comptait 360 habitants, en stagnation par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en septembre 2021), la commune compte 160 ménages fiscaux, regroupant 334 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 140 € (20 020 € dans le département).

Emploi

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 216 personnes, parmi lesquelles on compte 65,8 % d'actifs (55,3 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 34,2 % d'inactifs,. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune est hors attraction des villes,. Elle compte 39 emplois en 2018, contre 42 en 2013 et 59 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 123, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,5 %.

Sur ces 123 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants. Pour se rendre au travail, 78,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile).

Activités hors agriculture

52 établissements sont implantés à Saint-Laurent-le-Minier au 31 décembre 2019. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département,.

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,8 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 52 entreprises implantées à Saint-Laurent-le-Minier), contre 15,5 % au niveau départemental.

Agriculture

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 1 lors du recensement agricole de 2020 et la surface agricole utilisée de 0 ha,.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le château de Saint-Laurent-Le-Minier du XVIIe siècle, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1988, l'église du XVIIe siècle restaurée, le temple et la grotte fortifiée des Camisards avec mobilier du paléolithique supérieur. Site inscrit de la vallée de la Vis et du pic d'Anjeau.Église Saint-Laurent de Saint-Laurent-le-Minier.Temple protestant de Saint-Laurent-le-Minier.

Voir aussi

Bibliographie

Saint-Laurent-le-Minier - dépliant patrimoine, Office de Tourisme des Cévennes Méridionales. 2009.

Articles connexes

Liste des communes du GardVis (rivière)

Liens externes

Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressource relative aux organisations : SIREN Site officielSaint-Laurent-Le-Minier et les communes du Pays viganais « Saint-Laurent-le-Minier sur le site de l'IGN » [archive du 23 février 2011]

Notes et références

Notes et cartes

NotesCartes

Références

Site de l'InseeAutres sources Portail des communes de France Portail du Gard

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