Description
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec est situé dans la région de Bretagne. L'adresse exacte est Château de Trégarantec, Mellionnec, Côtes-d'Armor, France.La région Bretagne de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.
Pratiquement tous les châteaux du Bretagne (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.
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Description (de l'entrée Wikipedia)
Trégarantec [tʁegaʁɑ̃tɛk] (en breton : Tregaranteg) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
À l'est, Trégarantec est séparée de la commune voisine de Saint-Méen par un petit fleuve côtier, le Quillimadec.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploudaniel-Inra », sur la commune de Ploudaniel, mise en service en 1982 et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau,, où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 164,1 mm pour la période 1981-2010.Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à 12 km, la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000, à 11,2 °C pour 1981-2010, puis à 11,5 °C pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Trégarantec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,8 %), forêts (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), zones urbanisées (5,1 %), prairies (0,1 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Attesté sous la forme Tregarentec en 1251, son suffixe variera entre les -Tuc, -Tec, -Toc.
Tregaranteg en breton.
Son nom est composé à partir du mot breton treb, qui signifie « subdivision d'une paroisse », et de saint Théarnec.
Histoire
Étymologie et origines
La paroisse de Trégarantec, citée pour la première fois vers 1329-1332, faisait partie de l'archidiaconé de Kemenet-Ily (le siège de l'archidiaconé se trouvait à Trégarantec) relevant de l'évêché de Léon. Elle est sans doute issue d'un démembrement de la paroisse primitive de Ploudaniel.
« Arnec était fils de saint Judicaël et de la reine Morone sa femme. Il embrassa la vie religieuse sous saint Judoce, son oncle, avec lequel il vécut quelque temps sur les bords de la Canche, dans le Ponthieu. À la mort de ce saint parent, il revint dans le Léon, y bâtit sur les bords de l'Élorn une cellule et une chapelle devenue célèbre sous le nom de Land-Ernoc, nom qu'a conservé la ville actuelle de Landerneau. Plus tard saint Arnec devint évêque dans le canton d'Illy. Son évêché ne renfermait que vingt ménages. Pendant son épiscopat, il fit construire deux églises dans la paroisse de Ploudaniel et les dédia aux deux meilleurs amis qu'avait eu le roi son père, l'une à saint Méen, l'autre à saint Éloi. Près de lui vivait un saint ermite nommé Guénion, Guinien ou Vinien, qui était frère de saint Judicaël et à qui saint Arnec céda son évêché. Saint Guinien est patron de Pleudaniel. L'ancien petit royaume d'Illy était dans la paroisse de Trégarantec, dans la section Lysien, et contenait dix-sept villages. Saint Arnec est le patron de Trégarantec »
Moyen Âge
Roland de Neufville, puîné de la maison du Plessis-Bardoult ou Plessis-Bardoul, évêque de Léon de 1562 à 1613, échangea, par un contrat signé le 26 juin 1589 l'île d'Oixant (le nom de l'île d'Ouessant était fréquemment écrit Oixant au Moyen Âge) avec René de Rieux, marquis de Sourdéac, contre la terre de Porléac'h (manoir de Porz Lech Bihan) en Trégarantec.
Portz Lech Bihan, qui appartenait primitivement aux évêques de Léon, était passé entre les mains du seigneur de Brézal, qui venait de le vendre au seigneur de Sourdéac, René de Rieux, et l'évêque tenait à recouvrer ce bien, « situé proche le manoir principal des champs, de l'évêché, Portz lech bras, qui, sans cette acquisition, eût été si étroitement serré que les évêques n'y eussent pu bonnement demeurer, combien que leur résidence, y soit pour partie du temps fort requise, ce manoir étant à demi-lieue du siège de la justice royale (Lesneven) et au milieu de l'évêché de Léon jouxte autre bien appelé le Portz lec'h bras, en Trégarantec, appartenant audit évêché, ce qui aurait été fait et promis avec l’avis et consentement de MM. les chanoines de Léon, mais non encore rédigé par écrit comme il est requis ; pour à quoy parvenir, le seigneur Évêque, ne pouvant assister en personne, pour son absence notoire de cet évêché, aurait nommé pour le représenter noble homme Rolland Guéguen (habitant Portzlech) selon les lettres de procure lui données le 26 juin dernier ». Le contrat est définitivement signé le 20 août 1596 et le manoir de Portz Lech Bihan est alors estimé 300 livres 8 sols 1 denier de rente annuelle.
Époque moderne
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Trefcarantec [Trégarantec] de fournir 8 hommes et de payer 52 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne ».
Le XIXe siècle
En 1887 la commune de Trégarantec fut dans l'obligation de construire une école publique afin de respecter la loi du 30 octobre 1886 sur les constructions d'office qui oblige les communes dépourvues d'école publique à en construire une.
Le XXe siècle
L'après Seconde Guerre mondialeIl y avait encore 100 % de messalisants à Trégarantec en 1950.
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
Langue bretonne
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 29 septembre 2011.Devise
La devise de la commune : « War sao, paotred! » - « Debout les gars ! ».
Monuments
Le monument le plus remarquable de Trégarantec est en tout point l'église paroissiale Saint-Théarnec, qui date du XVIIe siècle, qui fut incendiée dans la nuit du 17 au 18 août 1890, puis aussitôt reconstruite en style néogothique. Le manoir de Kerduden fut construit en 1874, par Antoine Miorcec de Kerdanet, qui habitait au lieu-dit Kerdanet.Le calvaire du cimetière constitue, quant à lui, un monument en lui-même, il est daté du XVIIe siècle, lui aussi, et il est considéré comme l'un des joyaux du patrimoine trégarantécois.Démographie
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Liens externes
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