Description

Château des Hattstatt-Schauenbourg

Château des Hattstatt-Schauenbourg est situé dans la région de Grand-est. L'adresse exacte est Château des Hattstatt-Schauenbourg, Soultzbach-les-Bains, Haut-Rhin, France.

La région Grand-est de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.

Pratiquement tous les châteaux du Grand-est (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.

Étant donné que les prix et les horaires peuvent changer sans nous laisser le temps de les mettre à jour, pour connaître les données exactes, vous pouvez :

Description (de l'entrée Wikipedia)

Soultzbach-les-Bains (all. Bad Sulzbach) est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le 1er janvier 2021, dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Géographie

Petit village sur la route des Vins d'Alsace. Le village est situé à l'entrée d'un vallon latéral de la grande et belle vallée de Munster. Soultzbach-les-Bains est traversé par le Krebsbach et le Runsbach et se situe à 6 km de Munster et à 14 km de Colmar. Les communes limitrophes sont Wasserbourg, Griesbach-au-Val et Wihr-au-Val.

Cours d'eau

KrebsbachRunsbach

Toponymie

Le nom de Soultzbach (de sultz, sel et bach, ruisseau) a connu plusieurs métamorphoses au fil des siècles :

Sulzpach, en 1222 ;Mendat ze Sulzpach, en 1274 ;Castellum Sulzpach Muris et Fossalo Cingitur en 1275 ;Acidelas ex Sulzpach en 1627.

Le village s'est vu gratifier de l'ajout « les Bains » en 1923, grâce à Xavier Sengelin, directeur d'école, correspondant et historien local.

Urbanisme

Typologie

Soultzbach-les-Bains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (82,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), zones urbanisées (3,7 %), prairies (3,6 %), terres arables (0,6 %).

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Histoire

Cette petite ville est connue par ses eaux minérales, dont la principale source, découverte en 1603, jaillit au pied d'un mamelon de lœss ou lehm, l'Oberfeldbach, au-dessus duquel est une couche très compacte d'un conglomérat granitique cimenté par de l'hydrate de protoxyde de fer.

Soultzbach-les-Bains est cité pour la première fois en 1211. L'origine de son nom vient de Sulcebach : Sulz, source salée, et Bach, ruisseau. Soultzbach relevait autrefois des ducs de Lorraine qui l'inféodèrent aux nobles de la famille des Hattstatt. Les seigneurs de Hattstatt le fortifièrent en 1275 et en firent une ville. Sur son cimetière on voit encore deux pierres tumulaires assez remarquables : l'une de 1351, représente une religieuse tenant son chapelet dans les mains, l'autre de 1514 représente le seigneur Jacques de Hattstatt et sa femme Mergen de Rathsamhausen. Le sanctuarium sur le côté gauche du chœur de l'église, en pierre sculptée, mérite aussi d'être cité. Après leur extinction en 1585, leurs héritiers, les Schauenburg, transformèrent le château en hôtel de bains. Les bains de Soultzbach, lancés vers 1615, furent très appréciés aux XVIIe et XVIIIe siècles dans toute l'Europe comme lieu de cure et de loisirs. Près de la limite de Soultzbach et de Gueberschwihr se trouve le château de Schrankenfels, bâti au début du XIIIe siècle par les seigneurs de Gueberschwihr. Au XIVe siècle, il a appartenu aux Hattstatt, avant d'être détruit au XVe siècle. Les Hattstatt possédaient également le Haneck, situé à proximité immédiate du Schrankenfels.

Les Schauenbourg

Cette famille originaire d'Allemagne possédait deux châteaux, l'un dans l'Ortenau (près d'Offenbourg), l'autre près de Bâle. D'après Jean-Daniel Schoepflin, c'est du premier que sont issues les branches d'Alsace, de Brisgau, de Moravie, du Luxembourg. Puissante dynastie qui servit au même titre l'Empire, le Royaume de France et Soultzbach.

Période allemande

À la suite de la défaite française lors de la guerre de 1870, le traité de Francfort du 10 mai 1871, entérinant le traité préliminaire de paix du 26 février 1871, entraine le rattachement de l’Alsace, moins Belfort, et d’une partie de la Lorraine à l'Empire allemand. Par conséquent, à la suite de la loi impériale du 20 juin 1872, la législation constitutionnelle de l'Empire allemand entre en vigueur dans ces territoires à compter du 1er janvier 1874, ce qui modifie le fonctionnement de l’administration communale : les petites communes de moins de 2 000 habitants sont ainsi désormais administrées par un maire secondé par deux adjoints, à ses côtés, un conseil municipal composé de dix membres élus au suffrage universel. Lors des débats portant sur la gestion financière de la commune le conseil municipal est complété par les dix plus importants contribuables du village, avec pouvoir de délibération. Le maire, un conseiller élu, est désigné et nommé par le Bezirksleiter l'équivalent du sous-préfet actuel, pour une durée identique à celle du conseil municipal, soit six ans. Exceptionnellement, le maire peut être une personne hors du conseil. Les séances du conseil municipal ne sont pas publiques, sauf décision spéciale des conseillers.

Héraldique

Politique et administration

Budget et fiscalité 2014

En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi :

total des produits de fonctionnement : 566 000 €, soit 803 € par habitant ;total des charges de fonctionnement : 409 000 €, soit 580 € par habitant ;total des ressources d'investissement : 183 000 €, soit 260 € par habitant ;total des emplois d'investissement : 107 000 €, soit 152 € par habitant ;endettement : 263 000 €, soit 372 € par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

taxe d'habitation : 8,00 % ;taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,28 % ;taxe foncière sur les propriétés non bâties : 79,39 % ;taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Liste des maires successifs (durant la période de 1808-2014)

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.

En 2019, la commune comptait 730 habitants, en diminution de 0,68 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +1,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

Lieux et monuments

Église Saint-Jean-Baptiste

Le chœur avec son tabernacle, l'autel et les monuments funéraires de l'église catholique Saint-Jean-Baptiste (1351-1514) ont fait l'objet d'une inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, par arrêté du 22 mars 1934

chœur daté de 1514 avec tabernacle mural (fin XVe siècle) porté par saint Christophe et entouré d'anges.clocher et nef XIXe siècle.autels en bois sculpté du XVIIIe siècle.pierres tombales du XIVe et XVIe siècles à l'intérieur de l'église.Mur gouttereau du XVe siècle, sur le bas-côté nord-est de l’église paroissiale est peinte une longue bande funéraire, symbole de deuil, ornée d’armoiries. Elle marque visuellement la fin d’une lignée de la famille des Hattstatt-Schauenbourg.Pierre tombale de 1351 en grès jaune (202 x 89 x 11 cm), partiellement mutilée, représentant une femme couchée, la tête reposant sur un coussin. Elle est vêtue d’une longue robe et sa tête est recouverte d’un voile. Dans les mains jointes sur la poitrine, elle tient un grand chapelet. Sur le pourtour du monument se déroule une épitaphe altérée qui indique que la défunte était l’épouse de Jean de Hattstatt, et qu’elle est décédée en 1351. Il pourrait s’agir de Johanna Rumler-Schaler, mariée en 1345 à Jean Ier, seigneur de Schrankenfels. Par rapprochements stylistiques, ce monument est associé à l'œuvre de Woelflin de Rouffach. (I.M.H. 1997)Custode de 1500, en grès rose, cette custode, ou armoire eucharistique, est surmontée d’un pinacle et se dresse le long du mur nord. Elle constitue un don de Jacques de Hattstatt et Marguerite de Rathsamhausen. Saint Christophe portant l’Enfant soutient l’ensemble. L’armoire est ornée de motifs végétaux qui évoquent un arbre de vie. La partie centrale est entourée par les symboles des quatre évangélistes, par des anges portant des cierges et des encensoirs. Un Christ de douleur ainsi que la Vierge éplorée sont aussi représentés.Pierre tombale de Jacques de Hattstatt et de Marguerite de Rathsamhausen, de 1518, en grès jaune (216 x 119 x 20 cm), à l’origine, ce monument funéraire se trouvait dans la chapelle funéraire des Hattstatt. Il représente Jacques, mort le 25 juillet 1514, en armure, et son épouse Marguerite, décédée le 23 avril 1518. Les deux défunts sont couchés côte à côte, la tête reposant sur un coussin, les pieds posés sur deux lions opposés. Les mains sont jointes dans le geste de la prière. Après la Révolution, le monument est sorti de l’église et apposé contre le mur gouttereau sud. Il est ensuite placé à nouveau à l’intérieur de l’édifice pour le préserver des intempéries.Cette église paroissiale se dresse à l’extérieur de l’ancienne cité fortifiée de Soultzbach. Le chœur date de la fin XVe début XVIe siècle. En 1738, la nef est reconstruite et agrandie, l’ensemble de l’église est rénové en 1832. L’année suivante, Joseph Callinet (1795-1857), originaire de Rouffach, réalise l’orgue,. En 1898, l’édifice est complété par le clocher. L’ensemble est entouré par le cimetière.

Chapelle Sainte-Catherine

Datée du XVe et restaurée au XVIIIe siècle.

Ancien château des Hattstatt-Schauenbourg

Le château est construit pour les seigneurs de Hattstatt, vers 1275, et reste leur propriété jusqu’à la fin du XVIe siècle. En 1603, il passe aux Schauenbourg,, qui le transforment en hôtel à partir de 1615 pour y accueillir les nombreux curistes attirés par les eaux réputées de l’endroit. En 1818, il est acheté par l’abbé Jean-Jacques Bobérieth avant d’être acquis par la congrégation des Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé, en 1903. Il devient alors la maison de retraite Sainte-Anne. Cette partie du château, qui correspond au logis central, remonte au XVe siècle.La tour du XIIIe siècle : elle est construite au moment où les Hattstatt font entourer la cité des remparts afin de la défendre des agressions éventuelles des seigneurs des environs. L’emplacement du fossé est désormais occupé par un jardin, entretenu par les sœurs de la maison Sainte-Anne jusqu'en 2007 puis mis en vente.

Fontaine datée de 1601

La fontaine a fait l'objet d'une inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 22 mars 1934.

Monument aux morts

Monument aux Morts devant l'église,.

Cartes postales anciennes

Cartes postales anciennes

Personnalités liées à la commune

Antoine Reinbolt (30 décembre 1919 - 6 août 2006), ancien chanoine de la cathédrale de StrasbourgCyrille Vogel (1919-1982), historien de la liturgie, professeur à l’université des Sciences humaines de Strasbourg.

Évènements

Chaque année au mois de juin, le dernier samedi, le feu de la saint Jean, représentant le sommet entre jour et nuit est l'occasion de retrouvailles.

Voir aussi

Bibliographie

« Paroisse Saint Jean-Baptiste de Soultzbach-les-Bains »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1995, 663 p. (ISBN 2-7165-0250-1)Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier completInventaire national du patrimoine naturel de la commune

Articles connexes

Liste des communes du Haut-RhinListe des monuments historiques du Haut-Rhin

Liens externes

Site officiel de la mairie de Soultzbach-les-BainsSoultzbach-les-Bains sur le site de l'Insee(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace(fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)

Notes et références

Notes

Références

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