Description

Château du Lieuteret

Château du Lieuteret est situé dans la région de Nouvelle-aquitaine. L'adresse exacte est Château du Lieuteret, Darnets, Corrèze, France.

La région Nouvelle-aquitaine de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.

Pratiquement tous les châteaux du Nouvelle-aquitaine (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.

Étant donné que les prix et les horaires peuvent changer sans nous laisser le temps de les mettre à jour, pour connaître les données exactes, vous pouvez :

Description (de l'entrée Wikipedia)

La famille de Tournemire est l'une des familles subsistantes de la noblesse française. Originaire du Cantal, elle compte parmi ses membres des officiers supérieurs et généraux, un chambellan des rois, un gouverneur d'une place forte, un capitoul de Toulouse, etc.

Histoire

Les origines

Les premiers Tournemire identifiés remontent au XIe siècle. On trouve Rigaud de Tournemire (1015-1060), dont la légende raconte qu'il aurait pris la Croix et serait parti pour Jérusalem, qu'une relation détaillée de son voyage aurait été écrite par un moine d'Aurillac qui l'accompagnait, et que Rigaud serait revenu porteur de l'épine de la Couronne du Christ conservée dans l'église.Raoul de Warren écrit dans le Grand Armorial de France : « On trouve en Auvergne, vers 1270, au moins six familles de Tournemire ayant peut-être une origine commune dont les unes possédaient des droits de co-seigneurie sur le "château supérieur" de ce nom et les autres sur le "châteauinférieur". Trois d’entre elles s’éteignirent avant la fin du XIVe siècle. Celle des Golfier de Tournemire, seigneurs de Marze, s’éteignit au XVIe siècle. Les deux autres autres sont rapportées ci-après :

la première ligne, toujours subsistante, remonte sa filiation prouvée à Rigaud, chevalier, co-seigneur du château supérieur de Tournemire, mort avant 1259 ;la deuxième ligne est issue d’Aymeric de Tournemire qui aurait été père d’Antoine, capitoul de Toulouse en 1472 ; toutefois Chérin, tout en acceptant cette filiation, précise qu’elle ne s’accorde pas avec l’ordre chronologique et que l’on a attribué vraisemblablement les qualités de deux personnages à un seul. Il semble que la filiation de cette ligne ait été en réalité la suivante : Aymeriguet, co-seigneur du château inférieur de Tournemire, trouvé comme mineur en 1284, allié à Marguerite de Druyeur. ».

Au commencement du XIVe siècle les tours de Tournemire étaient, comme les tours de Merle ou de Carbonnières, possédées en indivisions par plusieurs lignages nobles portant soit le nom de Tournemire, soit celui d'autres familles comme les Via et les Montal. À cette époque, les lignages nobles portant le nom de Tournemire formaient déjà plusieurs branches qui avaient fait souche dans plusieurs châteaux comme la tour de Marzes à Saint-Cernin (avant le XIIIe siècle), la tour de Leybros (en 1330), la tour de Muret à Polminhac, etc.

Les familles de Tournemire sont mentionnées à Tournemire, en Haute-Auvergne (de nos jours le département du Cantal), en particulier comme co-seigneurs de l'ancien oppidum de Bezaudun, où elles possédaient plusieurs tours et logis nobles, ainsi qu'en contrebas, une chapelle castrale qui est devenue l'église paroissiale de Tournemire.

La rivalité entre les familles de Tournemire et d'Anjony

La branche aînée de la famille de Tournemire qui portait le titre de seigneur de Bezaudun et de Tournemire, fut durant deux siècles en lutte de rivalité contre la famille d'Anjony. En effet, en 1351, Bernard Johanni (plus tard d'Anjony), riche marchand pelletier d'Aurillac, avait acquis d'Arnaud de Lavie de Villemur, un quart de la tour de Tournemire et des droits féodaux au lieu de l'Armandie, sorte d'éperon en contrebas du village. Il en fit reconnaissance à Rigal de Tournemire, et épousa une de ses nièces. Ses descendants deviennent riches, puissants et contracteront de grandes alliances. Ils y font construire en 1439 l'actuel château d'Anjony, à côté de l'ancien château de Tournemire et de sa chapelle castrale, devenue église paroissiale, dont ils revendiquent les droits honorifiques.

Après deux siècles de rivalité, au XVIIe siècle, la famille de Tournemire n'est plus représentée sur la paroisse à la suite d'un duel en 1623 perdu face à la famille d'Anjony, puis du mariage en 1643 de Michel II d'Anjony avec Gabrielle de Pesteils, héritière des Tournemire,.

Noblesse

Régis Valette, dans le Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle mentionne l'actuelle famille de Tournemire comme de noblesse d'extraction chevaleresque sur preuves de 1259.

Généalogie et personnalités sous l'Ancien Régime

Branche de Tournemire

dont la descendance subsistante :

Branche d'Estillols

Branche cadette des seigneurs d'Estillols à Jaleyrac, qui était fixée à Moussages au commencement du XVIIe siècle :

Rameau des seigneurs de La Salide :

Martial de Tournemire, fils de Robert, seigneur d'Estillols, et d'Antoinette de La Farge, épouse le 4 octobre 1651 Marguerite Deydier, fille de François et d'Antonette Dubois, qui lui donne quatre fils et quatre filles, dont :Ignace de Tournemire, marié en 1692 à Catherine Croizet, qui font la souche de la descendance subsistante.

Branche de Muret

Branche de Leybros

On sait peu de choses sur la descendance de cette branche qui commence avec :

Aymeric de Tournemire, seigneur de Ruzols, marié avec Marguerite de Mazerolles, dame de Leybros.

En 1595, Leybros passe par héritage à Anet de Tournemire, fils de Pétronille de Nozières et d'une branche cadette, et ensuite à sa fille unique Louise de Tournemire, dont hérite son fils Claude de Ferrières comte de Sauveboeuf.

Ils portent comme armes une tour d'argent sur champ d'azur.

Rameau de Malaric et de Toulouse

Généalogie et personnalités de l'époque contemporaine

La descendance contemporaine est connue via les documents recensés dans l'Encyclopédie familiale de la famille de Tournemire : Pierre de Tournemire (1770-1846) épouse Jeanne Delphine du Bois de Saint-Julien et a onze enfants dont les deux branches subsistantes suivantes.

Descendance d'Antoine Guillaume de Tournemire (1799-1885)

Descendance d'Henri Louis de Tournemire (1804-1888)

Alliances

Les principales alliances de cette famille sont : 1258 de Dienne - 1269 de Scorailles - 1273 de Crestes -de Brezons - 1299 Hébrard de Saint-Sulpice - 1311 de Gourdon-Saint-Cirq - 1330 de Mazerolles - 1341 de Saint-Chamant - 1351 Adhémar de Grignan - de Beauclair - 1369 Roland de Cromières - 1405 de Ribier - 1495 de Gontaut de Biron - 1909 Viénot de Vaublanc - 1932 de Secondat de Montesquieu - 1968 de Gourcuff...

Armes, blasons, devises

Rigaud de Tournemire : Bandé d'or et de sable à la bordures de gueules et au franc canton d'hermine, à la bordure de gueules chargée de onze besants d'or. Cimier : Un cygne issant d'un vol de sable. Devise : Aultre n'auray. ("Tu n'auras d'autre Dieu que Moi", Deuxième commandement de Dieu donné dans L'Exode, 20, 2–17)Tournemire de Leybros (à Saint-Bonnet-de-Salers) : D'azur à la tour d'argent.Jean de Tournemire (Tournemire de Marzes (à Saint-Cernin)) : D'or à la tour de gueules accostée de deux étoiles d'azur, au bâton de sable en bande, brochant sur le tout. Cimier : Une tour de gueules, issant d'un vol banneret d'or. Cri : Tournemire.

Pierre Joseph de Tournemire, seigneur de Malartic, est créé Comte par lettres patentes de 1765.

Son fils, Gabriel de Tournemire, est admis aux honneurs de la cour le 11 mars 1778, au titre de Comte, pour ancienneté de la famille.

Pour approfondir

Bibliographie

Louis de Ribier, Preuves de la Noblesse d'Auvergne, Champion, Paris, 1907.Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. 1-7, Paris, 1934-1952Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle, Robert Laffont, Paris, 2007, page 184.Rozen de Kérangal-Tournemire,Un mouvement de Jeunesse entre Révolution nationale et Résistance : Les Compagnons de France 1940-1944, Thèse de doctorat soutenue en 1999 à l'Université de Reims, sous la direction du professeur Maurice Vaïsse.Des réseaux et des hommes : contribution à l'histoire du Renseignement, L'Harmatan, 2000.

Articles connexes

Village de TournemireListe et Armorial des familles d'AuvergneListe des châteaux du CantalListe des familles subsistantes de la noblesse française (L à Z)

Notes et références

Portail de la généalogie Portail de la Noblesse française Portail du Cantal et de la Haute-Auvergne

Article extrait de l'onglet Wikipédia Château du Lieuteret. Tous les droits sur cet écrit appartiennent à ses auteurs sous la licence Creative Commons

Photos

Ajouter un avis et une vote

Be the first to review “Château du Lieuteret”

Qualité
Localisation
Service
Prix