Description

Château du Maréchal de Catinat

Château du Maréchal de Catinat est situé dans la région de Ile-de-france. L'adresse exacte est Château du Maréchal de Catinat, Saint-Gratien, Val-d'Oise, France.

La région Ile-de-france de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.

Pratiquement tous les châteaux du Ile-de-france (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.

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Description (de l'entrée Wikipedia)

Nicolas de Catinat de La Fauconnerie, seigneur de Saint-Gratien, né le 1er décembre 1637 à Paris (paroisse Saint-Benoît-le-Bétourné) et mort le 22 février 1712 à Saint-Gratien, est un militaire français du XVIIe siècle. Il prend part aux principaux conflits impliquant la France sous le règne de Louis XIV, guerre de Hollande, guerre de la Ligue d'Augsbourg et guerre de Succession d'Espagne, ce qui lui vaut d'être élevé à la dignité de maréchal de France (1693).

Biographie

Nicolas de Catinat naît le 1er décembre 1637 rue de la Sorbonne à Paris et il est baptisé le lendemain, 2 décembre 1637, en l'église Saint-Benoît-le-Bétourné. Issu d’une famille de la petite noblesse du Perche, fils de Pierre II de Catinat, seigneur de la Fauconnerie, de Blavou, du Bourgis et de Mauves, magistrat, doyen des conseillers du Parlement de Paris, et de Catherine-Françoise Poisle, et neveu du maire de Tours Georges Catinat, il quitte dans sa jeunesse le barreau pour les armes : Catinat rejoint les Gardes françaises en 1660 et gravit tous les échelons du commandement.

En 1667, il se distingue lors de l'attaque de la contrescarpe au siège de Lille et reçoit du Roi une lieutenance dans le régiment des gardes. Blessé à la bataille de Seneffe, il sert avec distinction pendant la guerre de Hollande en 1676-1678. En mai 1679, il devient capitaine et commande le détachement qui enlève près de Turin le comte Mattioli, secrétaire d'État du duc de Mantoue, convaincu d'avoir joué un double jeu et dupé Louis XIV.

Maréchal de camp en 1680, il est employé contre les Vaudois en 1686 et nommé lieutenant général en 1688. Après avoir pris part au siège de Philippsbourg au commencement de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est nommé commandant en chef en 1690. Le 18 août 1690, il remporte la victoire de Staffarde contre l'Espagne et la Savoie, le jour suivant il occupe Saluces et le 18 novembre 1690, Suse. Le 4 octobre 1693, il gagne la bataille de La Marsaille contre le duc de Savoie. Cette série de revers n’empêcha ni l'invasion du Dauphiné ni l'imposition à la France par la Savoie d'une paix séparée en 1696, qui coûta à Louis XIV la restitution de Pignerol au duc de Savoie.

Néanmoins, Catinat reçoit le bâton de maréchal de France le 27 mars 1693 comme prix de ces exploits.

Responsable des opérations en Italie au début de la guerre de Succession d'Espagne, il a à combattre le prince Eugène ; en dépit du relatif bon état de l'armée, comparé au mauvais état de celle ennemie, désargentée et manquant de subsistances, l'opposition qu'il rencontre de la part du prince de Vaudémont - gouverneur de Milan - et du cardinal d'Estrées paralysent ses efforts. Après avoir éprouvé quelques échecs, notamment en souffrant un revers à la bataille de Carpi (9 juillet 1701), Catinat se trouve en disgrâce, il est remplacé par Villeroy, qu'il seconde pour la campagne de Chiari.

Il subit en philosophe cet injuste traitement, et vit dès lors en retrait dans son château de Saint-Gratien (près de Montmorency), fuyant la cour et s'adonnant au quiétisme. Il y meurt le 22 février 1712 muni des Sacrements de l'Église et il est inhumé dans l'église Saint-Gratien du village où se trouve toujours son tombeau.

Hommages

Le Maréchal de Catinat a donné son nom à la corvette de première classe « Catinat » de la Marine française. Lancée en 1842, elle intervint en Indochine à Tourane et à Saïgon. Un croiseur protégé de 2e classe en activité de 1896 à 1910 porte également le nom de Catinat et navigue dans le Pacifique et l'Océan Indien. En 1859, il donna aussi son nom à la fameuse rue centrale de Saïgon : la rue Catinat. Le fort du Larmont supérieur dans le Doubs porte également son nom.Il a son buste dans le parc de l'hôtel de ville de Saint-Gratien.

Bibliographie

Louis de Blanchefort de Créquy, Mémoires pour servir à la vie de Nicolas de Catinat, Paris, Veuve Duchêne, 1775Nicolas de Catinat, Mémoires et correspondances du maréchal de Catinat, publié par Bernard Le Bouyer de Saint-Gervais, 3 vol. in-8, Paris 1819Son Éloge a été écrit par La Harpe en 1775. Une statue lui a été érigée à Saint-Gratien en 1860.Association Saint-Gratien d'hier et d'aujourd'hui, Catinat : maréchal de France, seigneur de Saint-Gratien, Paris : Éd. du Valhermeil, 1988Catinat, Histoire d'une famille, par Ghislaine Chouet et Bruno Jousselin, Amis du Perche, Rémalard, 2010.Jacques-Antoine-Hippolyte de Guibert, Éloge du maréchal de Catinat, Edimbourg, 1775, réédition : 1978 (lire en ligne)

Armoiries

Notes et références

Source partielle

Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Nicolas de Catinat » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (lire sur Wikisource)

Voir aussi

Articles connexes

Invasion du Dauphiné en 1692

Liens externes

Ressource relative aux beaux-arts : (en) British Museum Portail de l’histoire militaire Portail de la France du Grand Siècle

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