Description
Château Gubernatis ou palais Gubernatis
Château Gubernatis ou palais Gubernatis est situé dans la région de Provence-alpes-cote-dazur. L'adresse exacte est Château Gubernatis ou palais Gubernatis, Saint-Martin-Vésubie, Alpes-Maritimes, France.La région Provence-alpes-cote-dazur de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.
Pratiquement tous les châteaux du Provence-alpes-cote-dazur (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.
Étant donné que les prix et les horaires peuvent changer sans nous laisser le temps de les mettre à jour, pour connaître les données exactes, vous pouvez :
Description (de l'entrée Wikipedia)
Saint-Martin-Vésubie (Sant Martin de Lantosca (occitan alpin, écriture classique) ou Sant-Marti-de-Lantousco (écriture mistralienne), San Marti Vesubio (panneau d'entrée de ville, écriture mistralienne) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Saint-Martinois.
Jusqu'en 1860, le nom officiel de la commune était en italien : San Martino Lantosca.
Géographie
Localisation
Chef-lieu de canton des Alpes-Maritimes et dernier village au nord de la vallée de la Vésubie, Saint-Martin-Vésubie est la principale porte d'accès au parc national du Mercantour. En 1987, Escapade, le bureau des Guides du Mercantour a été fondé dans le village par le guide de haute montagne Hervé Gourdel.
Appelée jusqu'en 1889 Saint-Martin-Lantosque car appartenant à l'ancien Val de Lantosque (ancien nom de la Vésubie), Saint-Martin-Vésubie, fut, dès 1864, réputée pour la qualité de son environnement, de ses eaux et de son climat estival, loin des chaleurs étouffantes de la côte.
Ces caractéristiques lui valent son surnom de « Suisse niçoise ».
Géologie et relief
La commune est environnée de nombreux sommets :
Cime de l'Agnel ;Cime du Gélas ;Cime Guilié ;Cime du Mercantour ;Mont Neiglier ;le col de Fenestre séparant l'Italie de la France.Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité moyenne.
Hydrographie et les eaux souterraines
Le village est situé à proximité de la confluence de deux torrents alpins : la Madone de Fenestre à l'est et le Boréon à l'ouest. La Vésubie naît en contrebas du village.
Toutefois, le village est situé quelques mètres seulement en hauteur du niveau bas des torrents.
Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, Tende et St-Martin-Vésubie...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur. Certains hameaux de la commune restent inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié la commune au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020".
Cours d'eau sur la commune ou à son aval :
rivière la Vésubie,torrent le Boréon,riou de venanson,vallon d'espaillart.Lavoir, fontaine, canal :
Place et fontaine de la Frairie.Le béal, canal empierré.Plan d'eau sur la commune ou à son aval :
Lac du Mercantour,Lacs Bessons,Lac de Trécolpas,Lac de Fenestre,Lacs de Prals.Saint-Martin-Vésubie dispose de deux stations d'épuration intercommunale :
Station d'épuration de St-Martin-Vésubie, d'une capacité de 2 500 équivalent-habitants,Station d'épuration de St-Martin-Vésubie Le Boréon, d'une capacité de 500 équivalent-habitants.Hameaux et lieux-dits
Le BoréonLes ClotsLa Madone de FenestreLa TrinitéGordolonClimat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger.
Voies de communications et transports
Voies routièresCommune desservie par la route départementale (métropolitaine) D/M 2565 depuis Levens.
Transports en communTransport en Provence-Alpes-Côte d'AzurCommune desservie par le réseau Lignes d'Azur.
Intercommunalité
Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.
EPCI Nice Côte d'Azur dans les Alpes-Maritimes.
Urbanisme
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme.
La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019.
Typologie
Saint-Martin-Vésubie est une commune rurale,. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
L'occupation des sols met en évidence la prédominance de la forêt sur les territoires agricoles et les autres milieux semi-naturels. La forêt occupe 67,3 % de la surface communale et est constituée très majoritairement de conifères.
Communes limitrophes
Toponymie
Les mentions anciennes de la localité sont : S. Martinus au XIIe siècle, Saint-Martin-de-Lantosque en 1748, San Martino Lantosca en 1834, Saint-Martin-de-Lantosque v. 1850, Saint-Martin-de-Lantosca en 1856, Saint-Martin-Vésubie en 1889.
En occitan alpin, la commune porte le nom de Sant Martin de Lantosca (prononcé [sow mar'ti de lan'tusko]). Certains pensent que Lantosque était l'ancien nom de la rivière. Saint-Martin dépendait des seigneurs de Bollène, comme le village de Lantosque et Loda au XIIe siècle. La terminaison de Lantosque évoque un possible suffixe ligure Usca, Osc ou Asc indiquant une hauteur. La première partie n'est pas comprise.
Les mentions anciennes de la Vésubie sont : La Vésubie en 1789, la Vésune en 1819, La Vésubie en 1826. En l'absence de formes plus anciennes, on se perd en conjectures. Il a existé sur le Trophée des Alpes une population gauloise les Vésubiens (Vesubionorum), Esubiens (Esubiani). Ils étaient placés vers Clans. Le premier terme correspond au gaulois vesu, « valable, bon, digne de ».
Histoire
Origines
Érigé sur les bords d'un plateau glaciaire, le village apparaît dans l'histoire dès le XIIIe siècle, mais son site est occupé depuis la plus haute Antiquité (romanisation d'une population autochtone au Ier siècle avérée).
Au XIIe siècle, le village est mentionné sous le nom de Saint-Martin-de-Lantosque. Il s'est construit autour d'un prieuré fondé à l'abbaye de Saint-Dalmas-de-Pedona Borgo San Dalmazzo. Les Templiers administrent le sanctuaire de Fenestre jusqu'à leur arrestation.
Le castrum médiéval s'étend progressivement le long de la falaise surplombant le vallon de la Madone, sur laquelle s'étire la grande route du sel gagnant le Piémont depuis le port de Nice. Au Moyen Âge, la communauté de Saint-Martin est dotée d’un consulat.
Dans la réorganisation administrative du comté de Provence opérée en 1307 par Charles II, Saint-Martin fait partie de la « vicaria comitatus Vintimilli et vallis Lantusce ». Cette partie du comté comprend Sospel, Saorge, Breil, Pigna, La Roquette, Peille, Lucéram, Belvédère, La Bollène, Lantosque, Utelle, Roquebillière, Saint-Martin, La Tour et Valdeblore.
Le 25 janvier 1470, un incendie consume une grande partie de la ville, ses fabriques de draps et ses entrepôts de marchandises. Les pertes sont évaluées à 160 000 florins d'or.
Jérôme-Marcel de Gubernatis, président du Sénat de Nice, obtient en 1684 l'inféodation du fief de Saint-Martin. Devant l'opposition de la population, cette mesure est annulée dans l'année.
Révolution et XIXe siècle
En septembre 1792, les troupes françaises franchissent le Var. La noblesse, les institutions niçoises et les émigrés quittent la Ville dans la précipitation. Les troupes sardes se retirent et établissent leur ligne de défense sur les hauteurs autour de Breil-sur-Roya, Saorge et le massif de l'Authion. Le commandement de l'armée sarde a été confié à Charles-François Thaon de Revel. Les troupes françaises entrent dans Saint-Martin-Lantosque (ancien nom de Saint-Martin-Vésubie) le 2 mars 1793. Les troupes sardes reprennent la ville en août mais doivent la céder aux Français en avril 1794. Charles-François Thaon de Revel prend l'offensive en 1795, mais les troupes sardes commandées par Bonnaud sont battues par les troupes françaises commandées par le général Garnier. Bonnaud est tué au cours des combats autour de Saint-Martin-Vésubie. Le général Garnier a organisé la lutte contre les barbets en 1800-1801.
La commune devient définitivement française en 1860 mais perd une partie de son territoire qui devient italien (dont le vallon de la Madone de Fenestre), qui ne lui sera restitué qu'en 1947 (traité de Paris).
Joseph Mottet, un ferblantier installé à Saint-Martin-Vésubie alimente son atelier par une génératrice à courant continu de 50 kW, fonctionnant sous une hauteur de chute de 30 mètres puis vend son surplus d’énergie à la commune de Saint-Martin-Vésubie, qui devint ainsi la deuxième commune rurale de France, après La Roche-sur-Foron, en 1893 à bénéficier d’un éclairage public fonctionnant à l’électricité. Il y a probablement une erreur sur la date d'électrification de la commune car dès 1886 plusieurs communes dont Beaurepaire en Isère ou Bourganeuf dans la Creuse bénéficiaient déjà d'un éclairage public à l'électricité. De nombreuses communes rurales s'équipèrent de cet éclairage bien avant 1893. Il y a lieu de vérifier et corriger cette assertion.
Juste parmi les Nations
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Alpes-Maritimes ont été occupées par la IVe armée italienne le 11 novembre 1942. Grâce à la sympathie des autorités italiennes, la zone d’occupation italienne est devenue un refuge pour des milliers de Juifs. Les Juifs avaient un minimum de sûreté et une résidence légale sous les autorités italiennes, qui en mars 1943 les ont transportés de la côte à l’intérieur, dans la zone de Saint-Martin-Vésubie.
La sympathie des autorités italiennes était due à l'absence d'antisémitisme de la majorité de l'armée (dont le maréchal Ugo Cavallero et le général Mario Vercellino) et à l’œuvre du banquier juif italien Angelo Donati qui habitait à Nice et les a convaincus, avec le Père Marie-Benoît, de protéger les Juifs de la persécution des Allemands.
Après l’armistice des Italiens en septembre 1943, et sous la menace directe des autorités allemandes, un millier de Juifs de Saint-Martin-Vésubie remontent la vieille route du sel vers la vallée du Gesso pour se sauver en Italie. Cet épisode apparait dans le livre Étoile errante de J. M. G. Le Clézio.
Le commandant de la brigade de Saint-Martin-Vésubie, le maréchal des logis-chef Landry Mangon et sa femme Adrienne Mangon ont caché Jean-Claude Dreymann, un petit enfant de quinze mois ; un autre gendarme de la brigade Joseph Fougère et sa femme Yvonne Fougère cachèrent, de leur côté, sa sœur aînée, Cécile, âgée de cinq ans, en la faisant passer pour leur propre fille.Les deux enfants restèrent cachés dans la gendarmerie pendant plusieurs mois ; leur mère, enceinte de huit mois, a pu ainsi échapper avec sa famille à la rafle du 8 septembre 1943.Les deux gendarmes et leurs épouses ont reçu, à titre posthume, le titre de « Justes parmi les nations » au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée à Saint-Martin-Vésubie le 5 septembre 2010.
Mais la plupart des fugitifs en Italie sont arrêtés, internés au Camp de concentration de Borgo San Dalmazzo et déportés à Auschwitz par Nice, Drancy et les convois 64, 65 et 66.
Le 25 septembre 2016, la ville est à son tour reconnue « commune membre des villes et villages Justes de France ». À cette occasion, Pierre-François Veil, président du comité français pour Yad Vashem, a inauguré une stèle en hommage aux Justes et aux juifs de la commune déportés en 1943, aux côtés d'Éric Ciotti, député de la 1re circonscription des Alpes-Maritimes.
Tempête d'octobre 2020
Le 2 octobre 2020, lors de la tempête Alex, le torrent Boréon et les rivières Vésubie et Tinée montent de 7 à 8 mètres au-dessus des niveaux habituels, ce qui provoque de nombreux dégâts matériels à Saint-Martin-Vésubie, dont l'effondrement du Pont Maïssa qui franchissait le Boréon, l'emportement de la station-service, de la caserne des pompiers, d’une partie de la zone artisanale et de la gendarmerie du village.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Budget et fiscalité 2019
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi :
total des produits de fonctionnement : 2 668 000 €, soit 1 904 € par habitant ;total des charges de fonctionnement : 2 269 000 €, soit 1 620 € par habitant ;total des ressources d'investissement : 2 140 000 €, soit 1 527 € par habitant ;total des emplois d'investissement : 1 947 000 €, soit 1 390 € par habitant ;endettement : 2 025 000 €, soit 1 445 € par habitant.Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 11,64 % ;taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,91 % ;taxe foncière sur les propriétés non bâties : 15,37 % ;taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 240 €.
Jumelage
Entracque (Italie) depuis 2013Population et société
Démographie
Évolution démographiqueL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.
En 2019, la commune comptait 1 444 habitants, en augmentation de 5,56 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +1,25 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Établissements d'enseignements :
Écoles maternelle et primaire,Collèges à Roquebillière, Saint-Sauveur-sur-Tinée,Lycée à Valdeblore.Santé
Professionnels et établissements de santé :
Médecins,Pharmacies à Saint-Martin-Vésubie, Roquebillière,Hôpitaux locaux.Hôpital Saint Antoine.
Cultes
Culte catholique, Paroisse de la Vésubie, Diocèse de Nice.Économie
Entreprises et commerces
AgricultureVacherie de La Madone de Fenestre.Vacherie du Boréon.TourismeRestaurants.Hôtels.Chambres et tables d'hôtes, Meublés de tourisme, Gîtes d'étape.Campings.CommercesCommerces de proximité.La Brasserie du Comté de Nice.Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Saint-Martin-Vésubie possède un important patrimoine religieux, église paroissiale et patrimoine des confréries de pénitents noirs et blancs :
église Notre-Dame-de-l'Assomption : l'église a été construite au XIIe siècle par les Templiers et a été modifiée en 1694. Église du XVIIe siècle caractéristique du Baroque niçois. Elle possède plusieurs retables : retable du Rosaire de 1697, quatre panneaux datés de 1510 d'un retable attribué à l'école de Louis Bréa. chapelle des Pénitents Blancs, chapelle Sainte-Croix, datant de la fin du XVIIe siècle. Elle possède un clocher coiffé d'un bulbe. La façade est ornée de sculptures de Giovani Parini de 1847. L'église possède une belle décoration baroque du XVIIe siècle, grand maître-autel et peintures sur les murs. chapelle des Pénitents Noirs, chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde. La chapelle a été construite au XVe siècle. Après l'incendie de 1470, elle a remplacé l'église paroissiale, le temps de la reconstruire. Le maître-autel a la forme d'un tabernacle couronné par deux anges dominé par un « martyre de saint Jean-Baptiste » sous le regard d'une Vierge étoilée de l'Assomption. Plusieurs tableaux sont installés sur les murs de la chapelle : une « Sainte Famille », « Le Christ au Temple », « Saint Pierre et saint Lazare », « La Madone de Fenestre » datée de 1655. La décoration date du XVIIe siècle.Autres chapelles et anciennes chapelles :Chapelle Saints Sébastien et Roch,Chapelle de la Trinité,Chapelle Saint-Nicolas d'Anduébis,Chapelle Saint Jean,Chapelle Saint Antoine,Chapelle Saint Grat,Chapelle Saint Bernard de Nantelle. Prieuré de Saint-Nicolas-d'Andobio : il subsiste des ruines de ce prieuré - abside sous cul-de-four - près de l'embranchement de la route vers Venanson. C'est un ancien prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Saint-Dalmas-de-Pedona. Il est cité en 1067. Il est confirmé dans la liste des possessions de cette abbaye par le pape Innocent IV en 1246.Monuments commémoratifs :Monument commémoratif de l'Exode Biblique des Juifs de Saint-Martin,.Monument aux Morts.Plaque commémorative du 3e R.I.A. F.F.I.Stèle commémorative Roger Maccario.Autres éléments de patrimoines :
Château Gubernatis ou palais Gubernatis.Villa Marion ou Les Cèdres.Palais Raiberti.Ouvrage d'infanterie du secteur fortifié frontalier dit ouvrage intermédiaire du Col du Fort.La ville possède des vestiges de ses remparts du XIVe siècle. Des quatre portes que possédait la ville, il ne subsiste que la porte Sainte-Anne. L'église et les bâtiments claustraux avaient été rebâtis en 1439. Avant la Seconde Guerre mondiale, les processions pour la Madone de Fenestre se formaient devant ce bâtiment.Plaques de rues :Plaque de rue, rue Jean Martin.Plaque de rue Louis Maïssa.Plaque de rue Jacques Barraja.Moulin transformé en Musée du Patrimoine.La rue du Docteur-Cagnoli, voie étroite et en forte pente, a la particularité d'avoir un caniveau au milieu. Elle est bordée de maisons anciennes, comme la maison du coiffeur et la maison des comtes de Gubernatis datant du XVIe siècle.
L'aménagement de la ville en station d'agrément à la fin du XIXe siècle a vu la construction de villas de la Belle Époque permet au visiteur de découvrir agréablement le pays. L'hôtel de ville,et la place Félix-Faure datent de 1863.
Deuxième village électrifié de France (1893), Saint-Martin-Vésubie a conservé son usine électrique dans les locaux du Musée des traditions vésubiennes, où se trouvent également les anciens moulins communaux (XVe siècle). Tous les aspects du patrimoine de la Vésubie y sont présentés sur 400 m2 d'exposition. Lors de la tempête Alex de 2020, le musée est détruit, les 3000 objets archéologiques et historiques de la réserve étant entraînés dans la rivière ; seule la partie du musée située dans les moulins édifiés en 1490 a été épargnée.
Le sanctuaire de la Madone de Fenestre se trouve au pied du col de Fenestre (2 474 m). Site exceptionnel (1 950 mètres), au cœur du Parc national du Mercantour, il permet des randonnées jusqu'en Italie (1 heure de marche). Le sanctuaire est un ancien prieuré bénédictin situé sur une ancienne voie romaine, il est devenu une commanderie des templiers et donné à l'Église au XVIe siècle. Après plusieurs incendies, la restauration du sanctuaire date du XIXe siècle. L'intérieur est de style baroque.
Le Boréon, autour de son lac (1 500 mètres), offre également une grande variété de randonnées, jusqu'au col de Cerise (Ciriegia, 2 543 m) sur la frontière italienne (2 heures 30 de marche). Depuis peu, le Centre Alpha présente une scénovision inédite sur le loup, dont on peut guetter les meutes dans le scénoparc adjacent.
De Saint-Martin-Vésubie peuvent être visités les villages alentour de Venanson (avec sa chapelle médiévale peinte), de Valdeblore (son église de l'an mil), de Belvédère (haut lieu festif du comté de Nice) et de Roquebillière (son église des Templiers).
Films tournés à Saint-Martin-Vésubie
1956 : Le Cas du docteur Laurent de Jean-Paul Le Chanois avec Jean Gabin, premier long métrage exposant les méthodes de l'accouchement sans douleur.1958 : La Vie à deux de Clément Duhour.Héraldique
Personnalités liées à la commune
La famille de Gubernatis faisait le commerce du sel. C'est la raison de son établissement sur les deux villes importantes de la route du sel reliant le Piémont à Nice, Saint-Martin-Lantosque et Sospel. Parmi ses membres éminents, on peut retenir :Nicolas de Gubernatis. Il était considéré au XVe siècle comme le marchand le plus riche de Saint-Martin.Jean Jérôme Marcel de Gubernatis. Il était né à Sospel en 1633, fils de Donat de Gubernatis et d'Anne-Marie Vivaldi. La richesse de sa famille lui permit de faire des études de jurisprudence à Bologne et devint docteur ès lois, littérateur et jurisconsulte. Il fut membre de l'académie d'Arcadie. Il devient podestat, ou juge ordinaire, de Nice en 1655. En 1656, il se marie avec Lucrèce Marie de Vintimille. En 1661, il est nommé sénateur au Sénat de Nice. Il devient chevalier de justice de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare en 1674. Puis il est président du Sénat de Nice en 1682. Il poursuit sa carrière en étant nommé ambassadeur du duc de Savoie Victor-Amédée II auprès des cours de Lisbonne, Madrid et Londres. En récompense de ses mérites, le duc de Savoie lui donna le fief de Saint-Martin-Lantosque en 1684. Mais, devant les protestations des habitants de Saint-Martin, le fief lui fut retiré au bout de sept mois. Il est fait la même année Commandeur de Saint-Gervais de Sospel. Mais le duc de Savoie le gratifia en le faisant comte de Bonson et l'investiture est célébrée en 1688. Il est nommé grand chancelier de Savoie le 30 janvier 1713. Il meurt le 5 octobre 1713 en ayant réussi à entrer dans le monde de la noblesse niçoise.Les géants Ugo, deux frères de taille exceptionnelle.Eugène Freyssinet décède dans la commune.Éric Ciotti, conseiller général, Président du Département, Adjoint au maire de Nice, Député.Les 9 Justes parmi les nations de Saint-Martin-Vésubie, :Joseph Fougère, Yvonne Fougère, Jules Mangon, Marguerite Raibaut, Joseph Raibaut, Victorine Raibaut, Henriette Saissi, Paul Saissi, Fanny Vassalo.Galerie
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Pierre-Robert Garino, La vallée de la Vésubie. Guide du visiteur, p. 57–65, Serre éditeur, Nice, 1998 (ISBN 2-86410-287-0)(en) Susan Zuccotti, Holocaust Odysseys: The Jews of Saint-Martin-Vesubie and their flight through France and Italy. Yale Univ. Press, New Haven CT, 2007 (ISBN 0300122942)Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », janvier 2000, 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)Saint Martin Vésubie : bossages erratiques; incendie de 1470; le Comté de Nice en 1850; murs et linteaux; mythe des têtes humaines; sites du 18e vallée de la Vésubie; tirants en boisSaint-Martin-Vésubie, commune membre des villes et villages des justes de France. Hommage aux justes parmi les nations et aux réfugiés juifs déportés en 1943.Sur le site patrimages Drac Paca :Vastière des Fontans, Férisson, Voie, Occupation, Habitat pastoralGias CabretÉglise du villageCharles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, 1er novembre 1987, 495 p.Philippe de Beauchamp, Photographies Loïc-Jahan, L'art religieux dans les Alpes-Maritimes, architecture religieuse, peintures murales et retables, Aix-en-Provence, Édisud, octobre 1993, 143 p. (ISBN 2-85744-485-0)Saint-Martin-Vésubie, sur montnice.fr/Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier completInventaire national du patrimoine naturel de la communeCavités souterraines naturelles et ouvrages civilsLe Trou du diable, sur www.chroniques-souterraines.fr/Articles connexes
Liste des communes des Alpes-MaritimesListe des anciennes communes des Alpes-MaritimesVésubieCommunes de la vallée de la Vésubie : Utelle - Lantosque - Roquebillière - Belvédère - La Bollène - Venanson - Saint-Martin-Vésubie - ValdeblorePoly et le Secret des sept étoiles : feuilleton téléviséLiens externes
Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressource relative aux organisations : SIREN The gendarmes who kept children out of Nazi handsPortail internet de la VésubieLe patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes Portail des communes de France Portail des Alpes-Maritimes Portail des AlpesArticle extrait de l'onglet Wikipédia Château Gubernatis ou palais Gubernatis. Tous les droits sur cet écrit appartiennent à ses auteurs sous la licence Creative Commons