Description
Château Saint-Vincent
Château Saint-Vincent est situé dans la région de Ile-de-france. L'adresse exacte est Château Saint-Vincent, Maule, Yvelines, France.La région Ile-de-france de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.
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Description (de l'entrée Wikipedia)
Vincent de Paul ou Vincent Depaul,, né au village de Pouy près de Dax le 24 avril 1581,, et mort le 27 septembre 1660 à Paris, est une figure du renouveau spirituel et apostolique du catholicisme français du XVIIe siècle. Prêtre et fondateur de congrégations, il œuvra tout au long de sa vie pour soulager la misère matérielle et morale. Il a été canonisé en 1737.
Biographie
Les incertitudes de sa naissance
Vincent de Paul est né le 24 avril 1581 (à la fin des guerres de Religion), à la ferme de Ranquines près du village du Pouy (rebaptisé « Saint-Vincent-de-Paul » en son honneur au XIXe siècle), situé à environ cinq kilomètres de la ville de Dax dans le département des Landes, dans le sud-ouest de la France.
Le lieu de sa naissance, connu aujourd'hui sous le nom de « Berceau de saint Vincent de Paul », propose un modeste bâtiment de briques et de poutres de bois d'allure maison landaise, très proche de la maison où Vincent serait né en avril 1581. Il n'existe aucun enregistrement de sa naissance, les registres de catholicité aussi anciens ayant de nombreuses lacunes en raison des destructions volontaires durant les guerres de Religion.
Dans sa biographie le père José-Maria Roman ne doute pas de l'origine landaise et française de Vincent de Paul, le saint parlant lui-même de son origine gasconne. Un autre lazariste le père Bernard Koch, après des recherches dans les différentes archives françaises, s'est rendu compte que le nom des Depaul ou Paul était courant dans toute la moitié sud, dans le pays de langue d'Oc. Les différents biographes (Abelly, Collet, Maynard, etc.) parlent d'un parent de Vincent de Paul qui était prieur de Poymartet pas très loin de la basilique Notre-Dame de Buglose (sanctuaire marial landais fondé en 1620 sur la commune actuelle de Saint Vincent de Paul). D'après un document de 1577, Étienne Depaul était en possession d'un prieuré sur le chemin de Saint-Jacques, au sud de la commune de Gourbera, relais Jacquaire en fort mauvais état à cause des guerres de religion. Mais cette parenté a été récemment contestée.
Une enfance pieuse et laborieuse
Il est le troisième d’une fratrie qui comprend quatre garçons et deux filles. Vincent aime se présenter comme un « misérable porcher », fils d'un « pauvre laboureur ». En réalité, son père Jean de Paul est un exploitant agricole (agriculteur et éleveur) appartenant à une vieille lignée de « capcazaliers », paysans propriétaires de leurs terres, certes roturiers, mais que certaines franchises fiscales apparentaient à la noblesse. Sa mère, Bertrande de Moras, appartient à une famille d'une lignée bourgeoise, peut-être de la petite noblesse locale.
Si Vincent est amené très tôt à apporter son aide à ses parents qui peinent à nourrir une famille nombreuse et passe ses premières années comme berger à garder des moutons, des vaches et des cochons, il quitte toutefois son foyer familial pour Dax où son père l’inscrit au collège des Cordeliers, tenu par les franciscains. Son père espère ainsi le préparer à obtenir quelques « bons bénéfices » grâce auxquels il pourra compléter les revenus familiaux.
Vincent y reste trois ans pendant lesquels il suit avec succès des cours de grammaire et apprend le latin. Il est pour ses camarades un exemple de travail acharné, si bien qu’au bout de peu de temps, Monsieur Comet (juge de Pouy et avocat au présidial de Dax), un ami de famille, lui demande de devenir le précepteur de ses fils. À quinze ans, le 20 décembre 1596, il reçoit dans l'église collégiale de Bidache, des mains de l'évêque de Tarbes Salvat d'Iharse, la tonsure et les ordres mineurs.
La prêtrise
En 1597, il rejoint l'université de Toulouse où il étudie la théologie pendant sept ans.
En 1598, il reçoit le sous-diaconat puis, deux mois plus tard, le diaconat en la cathédrale Notre-Dame de la Sède à Tarbes, en Bigorre (aujourd'hui, département des Hautes-Pyrénées), par l'évêque de cette ville dans laquelle il séjourne quelque temps. Le 23 septembre 1600, il est ordonné prêtre à Château-l'Évêque (Dordogne) par l'évêque de Périgueux François de Bourdeilles dans la chapelle du château épiscopal. Il est nommé par le Vicaire Général de Dax curé de la paroisse de Tilh mais ne semble pas s'y être rendu, étant au début plus en quête des avantages de cette condition sacerdotale que de son exercice.
Il continue ses études et obtient, le 12 octobre 1604 le diplôme de bachelier en théologie.
L'expérience de la captivité
Enseignant à l'université de Toulouse en prévision d'un doctorat, il est, selon ses dires, capturé en 1605 au large d'Aigues Mortes, par des Barbaresques sur la voie du retour d'un voyage pour Marseille où il se rend pour recueillir un modeste héritage. Il aurait été vendu à plusieurs maîtres successifs (notamment à un alchimiste pour lequel il marquera un intérêt profond) pendant deux ans d'esclavage en Afrique du Nord. Il aurait convaincu son dernier maître, un renégat originaire de Nice « vivant à la musulmane », de se repentir et de se sauver avec lui de Tunis. Il l'aurait emmené avec ses trois femmes à Rome, pour qu'ils se fassent pardonner par le pape. Cet épisode compte parmi la légende de Vincent de Paul dans le cadre des dossiers et témoignages apportés à Rome dans le cadre de sa béatification et de sa canonisation. Louis Abelly, son premier biographe en 1664 en fait l'éloge mais l'authenticité de cet événement, pour célèbre qu'il soit, est débattue par les historiens,,.
Aumônier, curé, confesseur
Grâce aux recommandations du Saint-Siège, il devient en 1610 aumônier de l'ancienne reine de France Marguerite de France, qui, depuis son vaste hôtel particulier parisien consacre alors un tiers de ses revenus à des œuvres de charité, notamment à la Confrérie des frères de Saint-Jean-de-Dieu connus sous le nom de « Frères de la Charité ». Il s'en inspirera pour créer les « Filles de la Charité ».
En 1612, il remplace à Clichy le curé François Bourgoing qui souhaite rentrer à l'Oratoire. Âgé de 31 ans, il devient donc le curé de Saint-Sauveur-Saint-Médard à Clichy (aujourd'hui dans les Hauts-de-Seine), où il fait ses débuts en pastorale paroissiale.
Il reconstruit l'église qui tombe en ruine avec les deniers du culte, des paroissiens et des notables de 1622 à 1630. Cette église existe toujours. Le futur cardinal de Bérulle, représentant majeur de l'École française de spiritualité qui est devenu le directeur spirituel de Vincent depuis 1609, le fait nommer curé. Il prend possession de la cure le 2 mai 1612. C'est dans cette période parisienne que Vincent, par l'intermédiaire de Bérulle, rencontre Jean Duvergier de Hauranne, abbé de Saint-Cyran.
Grâce à Bérulle, Vincent de Paul entre en 1613 comme précepteur, dans la maison de Philippe-Emmanuel de Gondi, général des galères de France. Pendant son séjour dans la maison de Gondi, où il doit « faire sa résidence continuelle et actuelle », il peut aussi retourner aisément dans sa paroisse, surtout lorsque les Gondi séjournent à Paris dans leur hôtel de la rue Pavée Saint-Sauveur.
Il devient confesseur de Madame de Gondi, qui l'emmène en Picardie pour ses œuvres de charité, où il découvre la misère des paysans. On le trouve également dans la Marne en 1613, à Montmirail, toujours comme précepteur au sein de la famille de Gondy (sic) . Vincent de Paul traverse à cette époque une grave crise spirituelle et morale et vit dans le désenchantement. En janvier 1617, il est appelé auprès d’un vieillard mourant dans le village de Gannes, qui lui fait une confession publique et générale.
Le lendemain, 25 janvier, à la demande de Madame de Gondi, il lance un appel à la confession au cours d'un sermon mémorable dans l'église de Folleville. La réponse massive des villageois à cet appel lui fait brusquement prendre conscience de l'importance de sa mission. Les lazaristes font d'ailleurs du sermon du mercredi 25 janvier 1617 l’origine de la fondation de leur Congrégation de la mission en 1625 (ils en célèbrent l'anniversaire, et réparent en sa mémoire la chaire de l’église Saint-Jacques-le-Majeur-et-Saint-Jean-Baptiste de la commune de Folleville en 1868,).
Le fondateur de congrégations et l'aumônier des galères
Saint Vincent s'engage alors dans la fondation de congrégations, d'oeuvres et de mission.
Affecté comme curé de campagne, dans la paroisse de Châtillon-sur-Chalaronne, en Dombes, au nord de Lyon, il y fonde le 12 décembre 1617, avec les dames aisées de la ville, les Dames de la Charité (Confrérie des Servantes et des Gardes des pauvres ou Charité de Châtillon) pour venir en aide aux pauvres.
Accompagnant Philippe-Emmanuel de Gondi dans ses visites des prisons détenant les criminels condamnés aux galères. Il prend les galériens en pitié et est nommé par le roi le 8 février 1619 Aumônier général des galères.
Grâce au soutien financier de madame de Gondi, St-Vincent-de-Paul fonde, en 1625 la Congrégation de la Mission. Vouée à l'évangélisation des pauvres des campagnes, la congrégation prendra le nom de Lazaristes (car demeurant dans le quartier Saint-Lazare de Paris, l'enclos Saint-Lazare). Vincent de Paul, qui forme de nombreux prêtres, crée un séminaire de la Mission. Les premiers lazaristes sont envoyés à Alger en 1646, puis à Madagascar en 1648 et en Pologne en 1651.
Le 29 novembre 1633, il fonde les Gardes des Pauvres sous la responsabilité de Louise de Marillac (1591-1660) avec Marguerite Naseau. Elles prennent ensuite le nom de « Compagnie des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul ». Elles sont vouées au service des malades et au service corporel et spirituel des pauvres ; il en confie la formation à la veuve Le Gras et leur nombre se multiplie rapidement. L'ordre des Filles de la Charité installe sa maison mère à Clichy que Vincent a quitté en 1627. La ville reste sa maison mère du début du XVIIe siècle et jusqu'aux années 1970.
En 1635, il envoie des secours aux populations du Duché de Lorraine et de Bar, ravagés par les troupes françaises et suédoises.
En 1637, il soutient Marie Madeleine de La Peltrie, une jeune veuve du Perche qui veut partir en mission, alors que sa famille veut la remarier par intérêt.
En 1638, débute l'œuvre des "Enfants-Trouvés". En 1648, il convoque une assemblée de dames charitables et prenant la parole, il rappelle que l'œuvre avait déjà sauvé six cents enfants, mais que les ressources manquaient pour poursuivre l’œuvre entreprise. Ses paroles furent pathétiques et convaincantes, puisque, le jour même, l'Hôpital des Enfants-Trouvés de Paris reçut les capitaux nécessaires, pour poursuivre sa tâche.
En 1651, Vincent organise également des collectes à Paris pour porter secours aux victimes de la guerre en Picardie, Champagne et Île-de-France. Bien que membre de la compagnie du Saint-Sacrement, il prêche pour la modération à l'égard des protestants.
En 1652, avec Marie Lumague, fondation de Union-Chrétienne de Saint-Chaumond ; cet institut est, dès l’origine destiné à l’éducation des enfants et des jeunes filles.
En 1653, il fonde l'hospice du Saint-Nom-de-Jésus, à Paris, à l'est de l'enclos Saint-Lazare.
Vincent de Paul institue également des retraites spirituelles, au cours desquelles se retrouvent des gens de toutes conditions, le pauvre et le riche, le laquais et le seigneur priaient ensemble et prenaient leurs repas au même réfectoire.
Proche du pouvoir
Vincent de Paul sait mobiliser, au service des pauvres, les dames de la noblesse et de la bourgeoisie françaises, parmi lesquelles :
Madame de Gondi, épouse du général des galères de France ;La Présidente Goussault, veuve du président de la Cour des Comptes et première présidente des Dames de Charité ;Marie de Maupeou, guérisseuse, mère du surintendant Nicolas Fouquet ;Mademoiselle de Fay, qui avait une jambe hydropique ;La Duchesse d'Aiguillon, nièce du Cardinal de Richelieu ;Madame de Miramion, qui fonda une Maison d'Enfants Trouvés et un Refuge pour filles perdues ;Madame de Polaillon, qui ouvrit un foyer pour jeunes filles en danger moral ;Madame de Lamoignon, épouse du Premier Président du Parlement de Paris, qui recevait les pauvres dans son hôtel particulier ;Charlotte-Marguerite de Montmorency, Princesse de Condé, princesse du sang, mère de Louis II de Bourbon-Condé, vainqueur de la bataille de Rocroi, appui financier de Louise de Marillac ;Louise de Gonzague, très mondaine, très assidue à visiter les malades de l'Hôtel-Dieu. Devenue reine de Pologne, elle tint absolument à avoir des Sœurs de Charité et des Missionnaires ;La Reine Anne d'Autriche, veuve de Louis XIII et mère du roi Louis XIV et régente de 1643 à 1651.Louis XIII veut être assisté par lui dans ses derniers moments, pour se confesser et mourir dans ses bras le 14 mai 1643.
Il est ensuite nommé au Conseil de conscience (organe traitant des affaires ecclésiastiques) dès le 18 mai 1643 par la régente Anne d'Autriche, dont il est également le confesseur. Régente, Anne d'Autriche préside le Conseil de conscience, le cardinal de Mazarin, en tant que Principal ministre, le dirige et Vincent de Paul en est le rapporteur.
En 1647, Vincent de Paul, alors membre du Conseil de conscience fait pression pour interdire la première traduction en français du Coran. Publiée sous le titre L'Alcoran de Mahomet, cette traduction d'André Du Ryer se propage en dépit de l'interdiction de l'ouvrage. Durant ses années au Conseil de conscience (1643-1652), il participe également à la mise en place d'une politique anti-janséniste, afin de limiter l'essor d'un premier jansénisme naissant. Il est écarté du Conseil de conscience par Mazarin en 1652.
Il fonde également un hospice pour les personnes âgées, qui devient l'hôpital de la Salpêtrière en 1657.
Décès
Mort en odeur de sainteté le 27 septembre 1660 , il est inhumé dans l'église Saint-Lazare, qui fait partie de la maison Saint-Lazare du faubourg Saint-Denis, le 28 septembre 1660, dans un caveau creusé au milieu du chœur de la chapelle.
Son corps repose aujourd'hui dans la Chapelle Saint-Vincent-de-Paul, située au 95, rue de Sèvres dans le 6e arrondissement de Paris. Il s'agit du siège actuel des prêtres Lazaristes de la Congrégation de la Mission. Les Lazaristes y ont été relogés en 1817, après les ravages et les destructions de la Révolution.
Écrits
Figure majeure du renouveau spirituel du XVIIe siècle français, saint Vincent de Paul qui a fondé, avec Louise de Marillac, les Filles de la Charité qui est formateur de prêtre fondateur de la société des Prêtres de la Mission (lazaristes) écrit des ouvrages ou des sermons à leur destination ainsi qu'une correspondance très importante.
Vincent de Paul s'adresse ainsi aux Fille de la Charité Commentaire selon saint Luc (Lc 9, 46-50):
« Voilà donc, mes chères filles, de fortes raisons pour vous inciter à faire estime de votre vocation et à vous en acquitter avec plaisir, puisque cela plaît à Dieu et que le prochain en est secouru, et sans crainte, puisque Dieu même vous préserve.Un moyen de le faire comme Dieu veut, c'est de le faire en charité, mes filles. Oh ! que cela rendra votre service excellent ! Mais savez-vous ce que c'est que le faire en charité ? C'est le faire en Dieu, car Dieu est charité, c'est le faire pour Dieu tout purement ; c'est le faire en la grâce de Dieu, car le péché nous sépare de la charité de Dieu.
Servant les pauvres, on sert Jésus. Ô mes filles, que cela est vrai ! Vous servez Jésus Christ en la personne des pauvres. Et cela est aussi vrai que nous sommes ici. Une sœur ira dix fois le jour voir les malades, et dix fois par jour elle y trouvera Dieu. Comme dit saint Augustin, ce que nous voyons n'est pas si assuré, parce que nos sens nous peuvent tromper ; mais la vérité de Dieu ne trompent jamais. Allez voir de pauvres forçats à la chaîne, vous y trouverez Dieu ; servez ces petits enfants, vous y trouverez Dieu. Ô mes filles, que cela est obligeant ! Vous allez en de pauvres maisons, mais vous y trouvez Dieu. Ô mes filles, que cela est obligeant encore une fois ! Il agrée le service que vous rendez à ces malades et le tient fait à lui-même, comme vous avez dit. »
— St Vincent de Paul. Correspondance, entretiens, documents, II - Entretiens, tome IX, Paris, Gabalda, 1923, p. 249-252.
On évalue à plus de 30 000 le nombre des lettres échangées avec ses correspondants (lettres écrites ou dictées par Vincent de Paul, et lettres reçues). Il en reste de 6 000 à 7 000 en 1748, et à peine le dixième après le sac du prieuré de Saint-Lazare, le 13 juillet 1789.
Aujourd'hui, la totalité des originaux de la correspondance qui ont pu être repérés avec exactitude — quelque 347 lettres — sont conservés en cinq lieux : à la Maison mère (« Dossier de La Mission »), à la Maison des Filles de la Charité, aux maisons lazaristes de Turin et de Cracovie, enfin auprès de la famille Hains.
La canonisation
Vincent est béatifié par Benoît XIII le 13 août 1729 et canonisé par Clément XII le 16 juin 1737. La béatification et la canonisation de Vincent de Paul ont toutefois connu des difficultés d'ordre politique. En effet, le Parlement de Paris s'est opposé à la bulle de canonisation émise par le pape Clément XII.
Le Parlement de Paris était alors animé par des raisons politiques d'ordre gallicane, voyant en cette bulle de canonisation un moyen pour le pape d'intervenir dans les affaires du royaume.
Actuellement son corps est exposé dans la chapelle des Lazaristes, 95, rue de Sèvres, à Paris VIe, où ses reliques sont disposées dans une châsse en argent ciselé en 1830 (à l'exception de son cœur conservé dans un reliquaire dans la chapelle de la maison mère des Filles de la Charité et d'une relique de son avant-bras, conservée à Clichy).
En 1885, le pape Léon XIII l'institue « patron de toutes les œuvres charitables ».
Le Paris de saint Vincent de Paul
Le musée de l'Assistance Publique de Paris possède le portrait et la chasuble de saint Vincent de PaulMonuments relatifs à saint Vincent de Paul
Implantations divers
Liste non exhaustive :
En France
Église Saint-Vincent-de-Paul
à Paris :chapelle Saint-Vincent-de-Paul, siège actuel des prêtres lazaristes de la Congrégation de la Mission, depuis 1817. Elle est située au 95, rue de Sèvres, dans le 6e arrondissement de Paris.église Saint-Vincent-de-Paul de Parishôpital Saint-Vincent-de-Paul (ancien hôpital de l'AP-HP fermé depuis la fin de l'année 2011, en grande partie désaffecté, puis progressivement réutilisé en centre d'hébergement)groupe scolaire catholique privé Saint-Vincent-de-Paul, Paris 13egroupe scolaire scolaire privé Rocroy Saint-Vincent de Paul, Paris 10ePrès de Paris :Villepreux (78)église Saint-Vincent-de-PaulMaison-Saint-Vincent monument historique et classé (lieu culturel)Groupe scolaire privé Saint-Vincent- de-Paul à Saint-Denis dont Saint-Vincent-de-Paul est le saint patronÉglise Saint-Vincent-de-Paul à ClichyCollège et Lycée - Internat de l'Île-de-France à Villebon-sur-Yvette dont Saint-Vincent-de-Paul est le saint patronà Lyon, Clinique Saint Vincent de Paulà Avignon, Lycée professionnel privé Vincent-de-Paulà Marseille, Église Saint-Vincent-de-Paul de Marseille (dite Église des Réformés) et Lycée catholique privé Saint-Vincent-de-Paulà Nîmes, Lycée privé Saint-Vincent-de-Paulà Lunel, École et Collège Saint-Vincent-de-Paulà Strasbourg, Groupe Hospitalier Saint Vincentà Arles, École primaire Saint-Vincent-de-Paulà Bourgoin-Jallieu, Clinique Saint-Vincent-de-Paul et Collège-lycée Saint-Vincent-de-Pauldans l'Allier : église Saint Vincent de Paul de Magnetà Rennes, lycée privé Saint-Vincent-de-Paul au Havreà Châtillon-sur-Chalaronneà Châtillon-sur-Seine : groupe scolaire Saint Vincent-Saint Bernardà Thionville, statue de saint Vincent de Paul (près de l'ancien hôpital)à Lille, Hôpital Saint-Vincent-de-Paulà Clermont-Ferrand, Chapelle de l'ancien hôpital général dédiée à saint Vincent de Paulà Nice, Lycée privée Saint-Vincent-de-Paulà Nantes, vedette à passagers le « St Vincent de Paul » armée par la compagnie maritime Finist'merà Toulouse, église Saint-Vincent-de-Paul, inaugurée en 1965, fête du cinquantenaire le 13 juin 2015à Limoux, statue de saint Vincent de Paulà Saulieu (Côte-d'Or), Basilique Saint-Andoche : Statue de Saint Vincent de Paul au pied de l'autel latéral droit et tableau le représentant catéchisant des enfantsà Beauvais, Lycée privé Saint-Vincent-de-Paulà Loos, Institut Saint-Vincent-De-Paulà Dompierre-sur-Mer, Église Saint-Vincent-de-Paulà Guntzviller (57), Chapelle Saint-Vincent-de-Paulà Colmar (68), Église Saint-Vincent-de-Paulà Chavagnes-en-Paillers, Chapelle Saint-Vincent-de-Paulà Collonges-sous-Salève, Haute-Savoie (74), lycée professionnel privé St- Vincent-de-PaulAux États-Unis
Université DePaul à ChicagoCollege of Mount Saint Vincent de New YorkÉglise Saint-Vincent-de-Paul de New York, seule paroisse nationale française des États-Unis.En Tunisie
à TunisCathédrale Saint-Vincent-de-PaulAu Brésil
à Rio de JaneiroColégio São Vicente de PauloHospital São Vicente de PauloAu Burkina Faso
à Bobo-Dioulassoà Koko : paroisse saint Vincent de Paul, église Saint-Vincent-de-Paul.Au Liban
à Beyrouth, Quartier Achrafieh : école Saint-Vincent-de-PaulÀ l’île Maurice
à Port Louis, QuartierEn Belgique
Institut Saint-Vincent-de-Paul : école primaire à Uccle
Notes et références
Annexes
Bibliographie
XVIIe siècleLouis Abelly (évêque de Rodez et compagnon du saint), Vie de Saint Vincent de Paul, 1664. Réédition : éd. Wentworth Press, 2018, 560 p. (ISBN 978-0-3416-2374-8)XVIIIe siècleCharles Perrault, Vincent de Paul, instituteur et premier supérieur général de la Congrégation de la Mission, dans Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, tome 2, p. 5-6, Antoine Dezallier, 1700, (lire en ligne);XIXe siècleAbbé Godescard, Vie de Saint Vincent de Paul, Troyes, 1829;Henri Martin, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu’en 1789, Paris, Furne, 1858;XXe siècle & XXIe siècleHenri Lavedan, Monsieur Vincent, aumônier des galères, Plon, 1928, 317 p. (ASIN B005VMTT0E).André Ménabréa, Saint Vincent de Paul, Le maître des hommes d'état, Éditions du Vieux Colombier, 1944.Pierre Miquel, Vincent de Paul, Fayard, Paris, 1996 (ISBN 2-213-59628-X)Pierre Michelin, Vincent de Paul en Picardie, Edilivres, 2010 (ISBN 978-2-8121-3760-0)Documents des origines vincentiennesJean-Yves Ducourneau, Vincent de Paul : l'amour à l'infini, Médiaspaul, 2000, 254 p. (lire en ligne)Marie-Joëlle Guillaume, Vincent de Paul : Un saint au Grand Siècle, Éditions Perrin, 2015, 450 p. (ISBN 978-2-2620-3651-5, lire en ligne)Françoise Bouchard, Paroles et esprit de saint Vincent de Paul : de l'amour affectif à l'amour effectif, Salvator, 2016, 128 p. (ISBN 978-2-7067-1386-6)Chantal Crépey, Saint Vincent de Paul, un génie de la charité, Salvator, 2017, 224 p. (ISBN 978-2-7067-1598-3)Wilhelm Hünermann et Marcel Grandclaudon (Traduction), Saint Vincent de Paul : Le père des pauvres, Salvator, 2018, 377 p. (ISBN 978-2-7067-1667-6)Alphonse Feillet, La misère au temps de la Fronde et saint Vincent de Paul (Éd. 1886 - 5e édition), Hachette Livre BNF, 2019, 596 p. (ISBN 978-2-3292-3704-6)BDCharlotte Grossetête et Étienne Jung (Illustrations), Vincent de Paul, l'amour des pauvres, Mame, coll. « Âge de lecture : 6 années et plus », 2010, 32 p. (ISBN 978-2-7289-1340-4)Jean Dufaux et Martin Jamar, Vincent, un saint au temps des mousquetaires, Dargaud, 2016, 80 p. (ISBN 978-2-5050-6413-8)Jamar & Dufaux, Vincent, Un saint au temps des Mousquetaires, PerspectivesArt9, coll. « N & B », 2016, 80 p. (ISBN 978-2-3724-5031-7)Iconographie
Scènes de la vie de Saint Vincent-de-Paul, 1830, gravées par Jean Thouvenin d'après le peintre Pierre Martinet.Musique
Louis-Nicola Clérambault : Motet pour le bienheureux Vincent de Paul, en do majeur, opus 78Louis-Nicola Clérambault : Motet pour le bienheureux Vincent de Paul, en la majeur, opus 69Sur les pas de Vincent de Paul, spectacle Son et LumièreFilmographie
Monsieur Vincent : le film a été réalisé par Maurice Cloche en 1947. Le film a obtenu le Grand prix du cinéma français en 1947, l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1949, et la même année, le Prix du meilleur film décerné par la presse cinématographique belge. Le rôle principal y est tenu par Pierre Fresnay, qui a obtenu le prix d´interprétation à la Mostra de Venise en 1947. Les dialogues sont de Jean Anouilh. Parmi les acteurs, on trouve Jean Carmet et Michel Bouquet qui y fait sa première apparition cinématographique.Articles connexes
Liens externes
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