Description
Motte castrale du Creux-du-Renard, dit le Vieux Château
Motte castrale du Creux-du-Renard, dit le Vieux Château est situé dans la région de Nouvelle-aquitaine. L'adresse exacte est Motte castrale du Creux-du-Renard, dit le Vieux Château, Vidaillat, Creuse, France.La région Nouvelle-aquitaine de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.
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Description (de l'entrée Wikipedia)
Vidaillat (Vidalhac en occitan), est une commune française dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine. Les habitants de Vidaillat sont appelés Vidaillats.
Géographie
Le territoire communal est arrosé par le Taurion. Le bourg de Vidaillat, proprement dit, est situé à l'ouest du département de la Creuse et au cœur de la région Limousin, à 25 km au sud de Guéret et à 50 km à l'est de Limoges à la jonction des D 34, D 36 et D 45.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontarion_sapc », sur la commune de Pontarion, mise en service en 1910 et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau,, où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 169,6 mm pour la période 1981-2010.Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 52 km, la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000, à 11,4 °C pour 1981-2010, puis à 11,8 °C pour 1991-2020.
Urbanisme
Typologie
Vidaillat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. La commune est en outre hors attraction des villes,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58 %), prairies (34,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vidaillat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle.
Risques naturelsLe retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 176 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 51 sont en en aléa moyen ou fort, soit 29 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM,.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999.
Risques technologiquesLa commune est en outre située en aval du barrage de Lavaud-Gelade, un ouvrage sur le Taurion de classe A soumis à PPI, disposant d'une retenue de 17,4 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage.
Risque particulierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Vidaillat est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif.
Histoire
L'église de Vidaillat était sous le patronage de Saint Pierre et le monastère du Moutier-d'Ahun était propriétaire de l'église de Vidaillat. Une bulle de 1181 du pape Lucius III confirma les religieux du Moutier-d'Ahun dans la propriété de l'église de Saint-Pierre de Vidaillat.
Au XVIIIè siècle, un moulin à eau fonctionnait sur le Ruisseau de Vidaillat.
La paroisse de Vidaillat appartenait à la Marche, à l'exception des villages de Fournoue, le Chier, Lanjovy, le Mas, la Forêt-Belleville et la Virole, qui étaient en Poitou.
La paroisse de Vidaillat était divisée en deux collectes : Vidaillac (élection de Guéret) et Fournoue (encore appelée Vidaillat-Enclave).
En 1689, la paroisse de Vidaillat comptait dix-neuf villages ou hameaux, outre le Bourg : Les Bordes, Chaleix, Champesme, Cherchaleix, Chez Jallot, Laforest Belleville, Fournaud, Le Noger, Le Mazeau, Courson (ou Gourson), Lanjovie, Le Puy, Marlet, Murât, Cosnat, La Virole, Le Mas, La Brousse, Le Massetrol.
Anciennement, on y comptait un hameau de plus, le Chier, mais il était déjà vacant en 1720.
En 1892, selon le Dictionnaire de Pierre Valadeau, Le Massetrol ne fait plus partie de la commune. Alors qu'aujourd'hui La Maison Rouge et Le Moulin de Vidaillat ont intégré la commune.
Les Hospitaliers
Les Bordes ont appartenu aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de la commanderie de Maisonnisses au sein du grand prieuré d'Auvergne. Ces derniers percevant également quelques rentes et la dîme (sur la laine) au village de Cosnat.
Politique et administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005.
En 2019, la commune comptait 180 habitants, en augmentation de 11,11 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre-ès-Liens de Vidaillat, construite au XIVe siècle, est en nef à chevet droit, avec trois travées voûtées sur croisées d'ogives. Deux contreforts supportent un clocher en charpente. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1942.
Classée, cette église est surtout remarquable par son intérieur, où la restauration des voûtes de la nef a permis de mettre au jour des guirlandes de fleurs et des éléments géométriques. Elle abrite des peintures orientales du XVe siècle en ocre rouge, ocre jaune et noir et valorise des petits personnages, dont un tirant la langue. Sous la toiture, des modillons sculptés et variés représentent des visages, des animaux ou des objets semblant soutenir la corniche de granite.
Vidaillat abrite les restes d'une motte castrale dit du Creux du Renard, dit le Vieux Château.
Dans le bas du village, le ruisseau Moulinier permettait à de nombreux moulins de fonctionner.
Personnalités liées à la commune
Gilbert-Amable Faure-Conac, né le 5 avril 1755 à Vidaillat, mort le 14 février 1819 à Chénérailles (Creuse), est un officier de marine et député lors de la période révolutionnaire.Robert Hendy-Freegard, ressortissant britannique, qui a monté un élevage canin clandestin dans la commune et blessé deux gendarmes lors d'un refus d'obtempérer.Voir aussi
Liste des communes de la CreuseListe des anciennes communes de la CreuseNotes et références
Notes et cartes
NotesCartesRéférences
Liens externes
Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressource relative aux organisations : SIREN Vidaillat sur le site de l'Institut géographique nationalVidaillat sur le site de l'InseeMémoires de la société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, Tome IV (2e série) — Bulletin de 1805 et 1806. Portail de la Creuse Portail des communes de France Portail de l’ordre de Saint-Jean de JérusalemArticle extrait de l'onglet Wikipédia Motte castrale du Creux-du-Renard, dit le Vieux Château. Tous les droits sur cet écrit appartiennent à ses auteurs sous la licence Creative Commons