Description

Redoute de Château-Pignon

Redoute de Château-Pignon est situé dans la région de Nouvelle-aquitaine. L'adresse exacte est Redoute de Château-Pignon, Saint-Michel, Pyrénées-Atlantiques, France.

La région Nouvelle-aquitaine de France compte de nombreux châteaux de grande importance et en très bon état de conservation. Il existe plusieurs itinéraires touristiques où ces fantastiques monuments architecturaux sont visités.

Pratiquement tous les châteaux du Nouvelle-aquitaine (et de toute la France), sont libres d'accès mais il faut payer un billet d'entrée. Sur ce site, nous essayons de maintenir ces prix à jour pour votre information, ainsi que si vous avez besoin d'une réservation préalable en période de forte affluence.

Étant donné que les prix et les horaires peuvent changer sans nous laisser le temps de les mettre à jour, pour connaître les données exactes, vous pouvez :

Description (de l'entrée Wikipedia)

Saint-Michel est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Eiheralartar.

Géographie

Localisation

La commune de Saint-Michel se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre).

Elle se situe à 121 km par la route de Pau, préfecture du département, à 56 km de Bayonne, sous-préfecture, et à 44 km de Mauléon-Licharre, bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales.La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port.

Les communes les plus proches sont : Çaro (1,3 km), Aincille (2,3 km), Saint-Jean-Pied-de-Port (3,4 km), Uhart-Cize (3,7 km), Lasse (3,9 km), Saint-Jean-Pied-de-Port (4,0 km), Ispoure (4,0 km), Estérençuby (4,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Michel fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque,. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones,. La commune est dans le pays de Cize (Garazi), au sud-est de ce territoire.

La commune est limitrophe de la Navarre en Espagne.

Hydrographie

La commune est drainée par la Nive, le ruisseau d'Alamey, le ruisseau de Mendiola, le ruisseau d'Orion, Latsarritako erreka, le ruisseau de Sourits, le ruisseau d'Olhaberry, l’Urtchipia, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 37 km de longueur totale,.

La Nive, d'une longueur totale de 79,3 km, naît au pied du Mendi Zar (1 323 m), au-delà de la frontière espagnole, sous le nom de Harpeko erreka, et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Bayonne, après avoir traversé 20 communes.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Irouleguy », sur la commune d'Irouléguy, mise en service en 1963 et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau,, où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 398,2 mm pour la période 1981-2010.Sur la station météorologique historique la plus proche, « Socoa », sur la commune de Ciboure, mise en service en 1921 et à 46 km, la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000, à 14,7 °C pour 1981-2010, puis à 15 °C pour 1991-2020.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS).Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats », :

« la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen ;les « montagnes de Saint-Jean-Pied-de-Port », d'une superficie de 11 760 ha, une montagne à estives, espaces pastoraux d’altitude (au-dessus de 800-900 m) ouverts sur de vastes étendues ;

et une au titre de la « directive Oiseaux », :

la « haute Cize : Pic d'Herrozate et forêt d'Orion », d'une superficie de 6 374 ha.Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune, : la « grotte de Mikelauenzilo et alentours » (7 568,16 ha), couvrant 7 communes du département et la « Haute Cize : forêt d'Orion et sommet d'Erozate » (2 703,85 ha), couvrant 4 communes du départementet deux ZNIEFF de type 2,, :

les « montagnes de Saint-Jean-Pied-de-Port » (14 133,83 ha), couvrant 9 communes du département ;le « réseau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du département.

Urbanisme

Typologie

Saint-Michel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants,.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (53,4 %), forêts (30,8 %), prairies (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,1 %).

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Lieux-dits et hameaux

Château-Pignon ;Domingoénéa ;Honto ;Cabanes de Larrondo ;Orisson ;Sapataenia ;Tambourindeya ;Zerkupe.

Voies de communication et transports

Saint-Michel est desservie par la route départementale D 301.

Toponymie

Mentions anciennes

Le toponyme Saint-Michel apparaît sous les formes Villa sanctis michaelis (1140), Saint-Michel-Pied-de-Port (1140, Aymeri Picaud, c'était d'ailleurs dans ce texte l'étape du côté gascon du chemin de Saint Jacques avant les ports de Cize), Sant miguel lo vieyl (1350), San-Miguel-el-Viejo en Ultra Puertos (1500, chapitre de Bayonne), Sant-Miguel (1513, titres de Pampelune), Nive-Montagne (1792) et Saint-Michel-en-Cize et Saint-Michel-d'Orisson (1975, Philippe Veyrin).

Le toponyme Château-Pignon apparaît sous les formes Pignon et Pinon (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).

Le toponyme Orisson apparaît sous les formes Prioratus Sanctœ-Mariæ-Magdalenæ de Lorizun et Sancta-Maria-Magdalena d'Arisson (1686, collations du diocèse de Bayonne).

Graphie basque

Son nom basque actuel est Eiheralarre.

Histoire

Philippe Veyrin signale que les actes de l'état-civil de Saint-Michel demeurèrent exclusivement en castillan jusqu'aux années 1660, tout comme à Saint-Jean-le-Vieux.

Le 11 juin 1842, la commune perd une partie de son territoire à la suite de la création de la commune d'Estérençuby.

Combat de Château-Pignon (6 juin 1793)

Trois jours avant, au combat de Baïgorry, qui en fut comme le prélude, 700 Français avaient repoussé à la baïonnette un corps de 1 800 Espagnols qui se préparaient à revenir à la charge.

Un brouillard épais ayant obscurci l'atmosphère, le général espagnol Caro, profitant de cette circonstance, s'avança, le 6 juin, sur plusieurs colonnes avec de l'artillerie, et chercha à surprendre les avant-postes du camp français, gardés par les chasseurs cantabres que commandait le capitaine Bon Adrien Jannot de Moncey, qui, au premier coup de fusil, fit avertir le général Genetière, fondit sur l'ennemi, le renversa, et pénétra sur le grand chemin jusqu'à la hauteur de Mendihelza.

Un corps de troupes espagnoles, précédé de 6 pièces de canon, voulut s'opposer à son mouvement. Moncey, soutenu par le capitaine Jean Boudet, commandant une compagnie franche de Bordeaux, s'élança sur l'ennemi : les canonniers furent massacrés et les pièces enclouées.

Cependant, le brouillard se dissipa et permit aux Espagnols de voir le petit nombre de leurs vainqueurs. Honteux de leur méprise, protégés par une batterie de 4 canons et de 2 obusiers, ils reprirent l'offensive avec acharnement. Déjà ils étendaient leur ligne pour envelopper les Français. Moncey, qui s'aperçut de leur dessein, ordonna la retraite et se replia en bon ordre sur les retranchements. Les nouvelles recrues chargées de défendre le camp de Château-Pignon prirent peur des obus que les Espagnols lançaient sur les chasseurs. Loin d'attendre ces derniers, de se joindre à eux, elles prirent la fuite en désordre, et se retirèrent dans une seconde position qu'elle abandonnèrent presque aussitôt. Une compagnie de grenadiers arrêta néanmoins l'ennemi, et soutint pendant trois heures toute la vivacité de son feu.

Les troupes légères espagnoles tournèrent alors la droite du camp, l'entamant par une attaque vive et l'obligeant à se retirer et se précipiter dans l'intérieur des retranchements. En vain Moncey, aidé de la Genetière, fit de nouveaux efforts pour arrêter les fuyards ; il ne put y parvenir. Les Français, sur le point d'être enveloppés de toutes parts, fuirent en désordre et coururent se réfugier sous le canon de Saint-Jean-Pied-de-Port. Cet événement, si plein de péripéties bizarres, causa plus de mal aux vainqueurs qu'aux vaincus. Les Espagnols restèrent maîtres du camp de Château-Pignon, où ils trouvèrent 2 pièces de canon qui avaient été abandonnées ; mais 1 200 de leurs soldats jonchaient la terre, tandis que du côté des Français, on comptait à peine 100 morts et 200 blessés. Ce fait d'armes fit le plus grand honneur à la bravoure et au sang-froid du capitaine Moncey.

Héraldique

Politique et administration

Intercommunalité

La commune fait partie de sept structures intercommunales :

la communauté de communes de Garazi-Baigorri ;le syndicat AEP d'Ainhice ;le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;le syndicat de regroupement pédagogique de Saint-Michel et d'Estérençuby ;le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005.

En 2019, la commune comptait 292 habitants, en augmentation de 5,8 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,8 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

Enseignement

La commune dispose d'une école élémentaire publique.

Économie

La commune accueille la société Garazi (fabrication de fromages) qui fait partie des cinquante premières entreprises agroalimentaires du département. Saint-Michel fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine

Pèlerinage de Compostelle

Les derniers kilomètres des Via Podiensis, Via Turonensis et Via Lemovicensis ainsi que l'amont du Camino navarro du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle passent par le territoire de la commune, en suivant la route départementake D 428 en direction des col de Bentarte, col de Lepoeder et col de Roncevaux. L'itinéraire traverse notamment le hameau de Honto.

Cet itinéraire est cependant déconseillé en cas de mauvais temps ou de fort enneigement. Il convient dans ce cas de redescendre vers Arnéguy et Valcarlos.

Patrimoine civil

Un gaztelu zahar (1085 m) est visible au lieu-dit Zerkupe ;La redoute de Château-Pignon date du XVIe siècle ;La ferme Arzitia date du XVIIe siècle tout comme la ferme Lakoa ;La ferme Lodaenea date de 1781.

Patrimoine religieux

L'église Saint-Vincent-de-Dax date de 1905.

Le prieuré d'Orisson, dépendant anciennement de l'abbaye de Lahonce, servait d'auberge aux pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Équipements

enseignement

La commune dispose d'une école élémentaire.

Personnalités liées à la commune

Jakes Ahamendaburu, né en 1961 à Saint-Michel, est un poète et bertsolari basque français de langue basque.Martzel Etchehandy-Gueçamburu, né le 26 juillet 1932, désigné membre correspondant d'Euskaltzaindia, l'académie de la langue basque, le 27 juillet 1962, membre honoraire depuis le 29 janvier 2010.

Actualités

Le 4 avril 2004, la police découvre environ 800 kg d'explosif (du chlorate d'ammonium) ainsi que du matériel permettant de fabriquer des roquettes artisanales utilisées par l'ETA, dans une bâtisse du XVIIe siècle dans le centre du bourg.

Notes et références

Notes et cartes

NotesCartes

Références

Voir aussi

Article connexe

Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques

Liens externes

Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressource relative aux organisations : SIREN Portail des communes de France Portail des Pyrénées Portail du Pays basque Portail des Pyrénées-Atlantiques

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